La léthargie se poursuit dans le commerce de gros, nous apprend La Vie Eco dans sa livraison en kiosque ce vendredi. Selon le journal, depuis 2016, les performances du secteur ne que font baisser. «Cette année, les commandes qui nous ont été adressées sont en chute de 30% », souligne un commerçant cité par le journal. Pour certains opérateurs, le chiffre d’affaires est en chute libre depuis deux ans, et ils ont une grande difficulté à écouler leurs articles. «Les marques de prix intermédiaires sont plus demandées et arrivent à peine à nous garder en activité», explique un autre commerçant.
A Derb Omar à Casablanca, la tendance est la même puisque la plupart des grossistes et semi-grossistes du textile évoquent une stagnation de l’activité. «Nous ne ressentons pas de grands mouvements sur nos chiffres d’affaires depuis ces trois dernières années. Les affaires se maintiennent en stagnation», confie un opérateur. Le constat est unanime auprès de tous les opérateurs de la capitale économique: l’activité tourne au ralenti.
Selon l’association Tijara 2020, l’activité de gros des produits d’équipement (non-food) est plus touchée par la baisse du chiffre d’affaires que celle des produits alimentaires. D’ailleurs, les statistiques du HCP (enquête de septembre 2019) montrent qu’au 2e trimestre 2019, les ventes du secteur du commerce de gros sur le marché local auraient enregistré un repli selon 35% des grossistes et une hausse selon 15% d’entre eux.