Ce qui attend Benchaâboun aux Finances

Le360

Revue de presseKiosque360. Mohamed Benchaâboun, nouveau ministre de l’Economie et des Finances, aura bien des challenges à relever. Il est, en effet, attendu sur nombre de dossiers brûlants.

Le 26/08/2018 à 20h42

S'il vient à peine de prendre ses fonctions, il devra pourtant cravacher pour traiter les dossiers chauds qui l’attendent déjà. Mohamed Benchaâboun a ainsi pris officiellement ses fonctions de ministre de l’Economie et des Finances vendredi dernier. Dans son numéro du lundi 27 août, L’Economiste lui fait une liste des chantiers stratégiques auxquels il devra s'attaquer.

Faisant remarquer que le nom de son successeur à la tête du Groupe Banque centrale populaire est l'un des sujets qui intriguent la communauté des affaires, le quotidien ne manque pas de rappeler que la fonction publique n’est pas forcément un terrain inconnu pour Benchaâboun, qui avait déjà dirigé l’Agence nationale de réglementation des télécoms (ANRT) pendant cinq années. Une expérience au sein de l’administration qui va sans nul doute l’aider à faire face aux défis qui l’attendent. Et parmi ceux-ci, L’Economiste cite en premier lieu les dossiers de relance d’une croissance fragile, de l’emploi, de l’investissement et de la gestion de la dette publique. Il est vrai, comme le relève le quotidien, que Mohamed Benchaâboun prend les rennes du département des Finances dans un contexte bien meilleur que celui qui avait marqué l’accession de son prédécesseur, avec notamment des comptes publics moins dans le rouge que par le passé. Le déficit budgétaire, qui avait atteint les 7% avant la nomination de Mohamed Boussaid en 2013, est revenu à un niveau soutenable.

Cependant, les alertes incessantes des organismes comme le FMI, Bank Al-Maghrib ou encore le Centre marocain de conjoncture (CMC) quant à la qualité de la croissance réalisée par le Maroc, l’efficience des investissements publics ou encore les impayés de l’Etat laissent à penser que le mandat du nouveau ministre ne sera pas forcément de tout repos. D’autant, souligne L’Economiste, qu’il devra apporter des réponses rapides pour rétablir la confiance des entreprises, mise à mal ces derniers mois.

Par Fayza Senhaji
Le 26/08/2018 à 20h42