Vidéo : À travers ses tableaux, l’artiste peintre Karima Di Lena nous ordonne: «Aimez!»

Le 12/03/2023 à 09h32

VidéoC’est à une véritable ode à l’amour que nous convie l’artiste peintre Karima Di Lena à travers son exposition de tableaux. Organisée à l’Espace Rivage de la Fondation Hassan II, son contenu s’avère fidèle à l’injonction intimée par son thème.

Une exposition de l’artiste peintre franco-marocaine Karima Di Lena vient d’être inaugurée à Rabat sous le symbole «Aimez!», un thème qu’elle chérit à travers ses oeuvres, accrochées aux cimaises de l’Espace Rivage de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, et ce du 9 mars au 8 avril.

Native de Marrakech, Karima Di Lena a commencé à peindre dès l’âge de 6 ans, après la disparition de sa mère. Au fil des années, et à force de travail, elle a réussi à développer son talent, mettant également à profit sa double culture marocaine et française.

Autodictate, l’artiste innove alors, comme l’explique son entourage, «en maniant les couleurs pour tracer des formes, des portraits de femmes ou des créations abstraites». «Au début, je ne faisais que de l’abstrait. L’inspiration vient de mes émotions, et dans chaque tableau, je me laisse totalement aller. C’est un instant de vraie liberté d’expression, un réel moment d’exception», s’est exprimée l’artiste dans sa déclaration pour le360. Et d’ajouter : «Ma double culture m’a aidé à m’intégrer plus facilement en France, mais je garde ma culture propre, au fond de moi. Pour moi, la liberté est quelque chose de fondamental. Il est important d’être autonome».

Fatiha Amellouk, la directrice du pôle art, culture et communication à la Fondation Hassan II pour les MRE, a mis en relief le talent de l’artiste peintre, estimant que l’art chez Karima Di Lena est une véritable «thérapie». «Quand elle crée, c’est de l’amour qui prend forme, et ses toiles sont riches de couleurs et de diversité», a-t-elle ajouté. Autant dire que l’intitulé de l’exposition, sonnant comme une injonction à aimer, n’a rien de fortuit.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 12/03/2023 à 09h32