L’écrivaine marocaine Leila Slimani entreprend des recherches sur l’islam aux Etats-Unis

L'écrivaine marocaine Leïla Slimani.

L'écrivaine marocaine Leïla Slimani. . DR

C’est à une exploration inédite des Etats-Unis que vont s’atteler quatre-vingt créateurs, chercheurs et professionnels de la culture représentant la scène française, parmi lesquels l’écrivaine marocaine Leila Slimani.

Le 29/06/2022 à 08h10

La Villa Albertine, établissement culturel rattaché au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères en France, organise une résidence d’artistes en 2023.

Suite à un appel à candidatures ouvert à tout créateur, chercheur ou professionnel de la culture, sans critère de nationalité, un jury franco-américain, présidé par Gaëtan Bruel, directeur de la Villa Albertine, et composé notamment de Dawn Hudson, directrice générale de l’Académie des Oscars, Laurent Le Bon, président du Centre Pompidou et Glenn D. Lowry, directeur du MoMA, a sélectionné soixante-dix projets, portés par quatre-vingt créateurs, chercheurs et professionnels de la culture, ainsi que quatre-vingt-dix structures partenaires représentant la scène française dans sa diversité. 

Les nouveaux résidents de la Villa Albertine sont ainsi invités à travailler hors les murs afin de communier avec les Américains et créer un dialogue nouveau sur les grands enjeux contemporains.

Du côté de la littérature, plusieurs profils d’écrivains ont été retenus par le jury à l’instar de l’écrivaine marocaine Leïla Slimani, qui, en partenariat avec l’Institut du monde arabe de Paris, se rendra à New York, pour y documenter la vie de la communauté musulmane et retracer de manière plus large l’histoire de l’islam aux Etats-Unis.

Dans cette sélection de chercheurs, on retrouve aussi Le Goncourt 2018, Nicolas Mathieu, qui veut, lui, «s'immerger à Oxford, dans le Mississippi, ville natale de (William) Faulkner, y relire l'œuvre du Prix Nobel (1949), voir et sentir cette Amérique pas si lointaine de la France qu'il décrit, et travailler à son prochain roman», explique la Villa Albertine. Ou encore, la réalisatrice Julia Ducournau, lauréate de la palme d'Or à Cannes en 2021 pour Titane, qui s'immergera dans le milieu des «artistes tatoueurs» de New York.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 29/06/2022 à 08h10