Marock N'Roll

C’est à Miami que s’écrira la suite de la première édition des Art Basel Awards, initiée en juin dernier dans la cadre de la foire Art Basel. Figurant parmi les nominés de la catégorie «artistes émergents», l’artiste marocaine Meriem Bennani brigue désormais une médaille d’or.

Alors que la France retenait son souffle depuis l’arrestation arbitraire en mai 2024 de Christophe Gleizes, journaliste du média So Foot, et qu’un verdict clément était attendu ce mercredi 3 décembre, c’est tout l’inverse qui s’est malheureusement produit.

Lundi 1er décembre, à Paris, les trois auteurs se sont retrouvés pour la première fois depuis la libération de Boualem Sansal, à l’occasion d’un déjeuner organisé par Antoine Gallimard, le patron de la maison d’édition éponyme. Avec sa spontanéité légendaire, Tahar Ben Jelloun nous restitue les échanges entre les trois écrivains qui apprennent beaucoup sur l’état d’esprit de Boualem Sansal… et la cruauté du régime d’Alger.

Ainsi entre deux chapelets d’insultes, un verset du Coran prononcé pour se dédouaner, une panoplie de filtres de beauté activée et un gros plan sur une paire de seins siliconés, on enjoint sa communauté à passer à la caisse. «T3awnou m3aya al khout»… cette supplique est passée des trottoirs gris de la ville aux live bariolés de TikTok, preuve qu’aujourd’hui la mendicité a changé de visage et de lieu.

Dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube le 27 novembre, Mohamed Sifaoui, journaliste algérien et opposant au régime de son pays, raconte les coulisses de sa rencontre à Paris avec Boualem Sansal, fraichement libéré, et se livre à des révélations sur l’état de santé très préoccupant du dirigeant algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui souffrirait d’un trouble neurologique grave: le syndrome de Korsakoff.

Plusieurs fois primées dans les plus grands festivals internationaux pour son documentaire «The Mother of lies», Asmae El Moudir signe son retour sur la scène avec un nouveau documentaire hybride, «Don’t let the sun go up on me», consacré aux enfants de la lune.

Treize jours après sa libération des geôles algériennes où il croupissait depuis un an, Boualem Sansal est de retour en France et multiplie les interviews dans la presse hexagonale. Mais sa parole, jusqu’à présent muselée, avouait-il de son propre fait, tend à se libérer, comme en témoigne un entretien publié au journal «Le Monde» dans lequel l’écrivain et essayiste franco-algérien met les points sur les i.

Depuis sa libération, il y a douze jours, des geôles algériennes dans lesquelles il était retenu arbitrairement depuis le 16 novembre 2024, l’écrivain et essayiste franco-algérien a accordé plusieurs interviews à la presse française, dans lesquelles celui-ci revient longuement sur le récit de ces douze derniers mois mais choisit aussi de taire certains faits. Décryptage d’une prise de parole très attendue mais sous haute tension, à la lumière des enjeux politiques et diplomatiques qui en découlent.

Dans le dédale des ruelles de l’ancienne médina de Casablanca fraichement réhabilitée, sur les ruines d’un ancien Foundouk du 19ème siècle se dresse une splendide bâtisse au style aussi minimaliste que contemporain, conçue par le grand architecte japonais, Tadao Ando. Censé abriter un musée de la photographie, le lieu n’accueille pourtant pas de visiteurs et ses portes sont closes… depuis 5 ans.