Le Lycée Alphonse Daudet de Casablanca restitue sa sculpture à l’artiste Sahbi Chtioui

A gauche, la sculpture "L'enfant à la grenouille" de Sahbi Chtioui, exposée dans la cour du Lycée Alphonse Daudet, à Casablanca.

A gauche, la sculpture L'enfant à la grenouille de Sahbi Chtioui, exposée dans la cour du Lycée Alphonse Daudet, à Casablanca. . DR

Tout est bien qui finit bien pour le célèbre maître sculpteur, qui a enfin pu récupérer sa sculpture «L’enfant à la grenouille», prêtée à un établissement français depuis 2015.

Le 24/01/2023 à 09h07

Depuis 2020, année durant laquelle Sahbi Chtioui a demandé au Lycée Alphonse Daudet de Casablanca de lui restituer la sculpture-fontaine «L’enfant à la grenouille», ayant fait l’objet d’un prêt au Lycée Massignon qui occupait auparavant les lieux, le maître sculpteur peinait à faire entendre sa demande.

Trois ans plus tard, une réunion a enfin eu lieu au Lycée Alphonse Daudet, où Sahbi Chtioui s’est rendu le 14 janvier sur invitation de la direction de l’établissement, pour y discuter de cette affaire qui n’avait que trop duré.

Il a été convenu ce jour-là que le maître sculpteur pourrait récupérer son œuvre le samedi suivant. Chose faite, le 21 janvier, en présence d’un huissier de justice et d’ouvriers venus déboulonner l’œuvre de la cour où elle était exposée depuis huit ans.

© Copyright : DR

Au grand bonheur de l’artiste, qui ne cache pas son émotion. Celui-ci peut désormais contempler sa précieuse sculpture-fontaine depuis les fenêtres de sa galerie casablancaise, devant laquelle elle trône fièrement.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 24/01/2023 à 09h07

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Il aura du passer par la justice pour que ses droits soient respecter. La leçon a tirer de cette affaire est que quelque soit la nationalité de l'établissement bénéficiaire , il faut faire acté par écrit , tout prêt portant sur un objet de valeur pour éviter le risque de se le faire spolier. Parce que c'était bien une spoliation dont avait été victime cet artiste marocain.

0/800