Diplomate, écrivain, artiste-peintre... Abdelkader Chaoui se confie sur une triple vocation

Abdelkader Chaoui est interviewé par Le360 au cours du festival Littératures itinérantes, à Fès, le 1er octobre 2022.

Abdelkader Chaoui est interviewé par Le360 au cours du festival Littératures itinérantes, à Fès, le 1er octobre 2022. . Le360 (capture image vidéo)

Le 09/10/2022 à 19h17

VidéoEx-diplomate, écrivain et plus récemment artiste-peintre, Abdelkader Chaoui aborde, pour Le360, une triple vocation qui lui permet d'exprimer ce qu’il a vécu et vit aujourd'hui encore.

Rencontré à Fès, au festival Littératures itinérantes, qui a eu lieu les 1er et 2 octobre derniers, l’écrivain et ancien ambassadeur du Maroc au Chili, Abdelkader Chaoui, a évoqué son double parcours de diplomate et d'homme de lettres. 

«Si ma mission diplomatique s’est achevée, je serai en revanche toujours écrivain. La nature de la mission diplomatique est très différente de mon travail littéraire, qui continue à ce jour, depuis que j’ai commencé à écrire dans les années soixante. Une continuité existentielle, pour moi plus que fonctionnelle, vu mon parcours», a-t-il confié.

Une double vocation à laquelle Abdelkader Chaoui a ajouté les arts plastiques, avec une participation à une exposition collective, «Mémoire écrite, illustrée, méditée et stylisée», à la Gallery Kent de Tanger, dans le contexte de la troisième édition du Parcours des arts.

«Je dessine depuis tout petit, mais je le faisais pour moi-même, jusqu’à ce que l’occasion se soit présentée de dévoiler mon travail au grand jour. C’est grâce à mon ami, le célèbre peintre Saïd Messari, qui a décidé d’organiser une exposition commune, avec le sociologue espagnol Bernabé Lopez Garcia et notre amie américaine qui vit à Tanger, Elena Prentice» qu'il a pu exposer ses œuvres pour la première fois. 

«Je ne suis pas un artiste peintre, selon la définition standard, mais je dessine ce qui me traverse l’esprit, avec peut-être une technique qui m’est propre, parce que cela m’aide à m’exprimer différemment, et à mieux traduire certaines idées. C'est le point commun entre les arts plastiques et la littérature», a-t-il expliqué.

A Fès, en tout, une quarantaine d’auteurs de différents pays ont dédicacé leur(s) ouvrage(s) et sont allés à la rencontre de leur public, le samedi 1er octobre dernier, au cours du Festival Littératures itinérantes, au parc de Jnane Sbil, à Fès.

Un événement culturel qui se déplace de ville en ville au fil de ses éditions, auquel ont notamment participé cette année les écrivains Yasmine Chami, Youssef Amine El Alamy, Fouad Laroui ou encore Driss Ksikès.

Le 09/10/2022 à 19h17