D’un style à la fois lyrique et tranchant, «Le ciel carré» sculpte avec des mots un monde où les rêves sont enfermés derrière des barreaux tenaces, où le souffle de liberté se mêle à la poussière âcre des illusions brisées de cette frange de l’extrême gauche qui voulait faire table rase de tout. Les murs se dressent, impassibles, comme autant de témoins muets. Pourtant, au-dessus, un ciel quadrillé par l’architecture de la liberté laisse percer des éclats de lumière.