Mustapha Tossa

D'une rive à l'autre

Mustapha Tossa est journaliste politologue franco marocain installé à Paris | Diplômé de l’institut supérieur de journalisme à Rabat et du CFPJ de Paris, il intervient dans de nombreuses télévisions nationales et internationales pour commenter l’actualité.

Téhéran, Pretoria, Alger: les prochains bastions à prendre
Avec la fermeture des bureaux du Polisario à Damas, les nouvelles autorités syriennes viennent de garnir les rangs des pays arabes qui soutiennent le Maroc. Et si on rajoute à ces évolutions le positionnement positif de deux grands pays africains que sont le Kenya et le Ghana, le Maroc semble vivre un printemps diplomatique d’une rare intensité. Et pourtant, malgré ces indéniables succès, il lui reste des bastions à prendre, ou du moins à neutraliser.
Échec et mat à Alger!
À Alger règne un sentiment d’impasse. Le régime se met de grosses œillères pour ne pas voir cette nouvelle réalité politique où la diplomatie de Rabat brille de mille feux. C’est un véritable effet de balancier qui structure cette atmosphère: plus l’étoile marocaine brille, plus le régime algérien s’enfonce dans les échecs et les turpitudes.
France-Algérie: les scénarios d’une crise qui dure
La crise entre les deux pays s’installe dans la durée. Et à ce jour, le scénario le plus optimiste serait qu’elle s’arrête là, sans s’enfoncer davantage dans l’escalade et la rupture.
L’Europe face au dilemme algérien
L’une des grandes angoisses européennes sur l’Algérie part du constat de la fragilité structurelle de ce régime qui peut chuter à n’importe quel moment et provoquer sans doute l’un des plus grands exodes de réfugiés vers l’Europe de ces dernières décennies.
La Tunisie, une Wilaya algérienne?
L’Algérie a placé la Tunisie sous sa coupe et l’a embrigadée dans sa guerre politique contre le Maroc. Résultat: Tunis rejoint le régime algérien dans sa marginalité, perdant son attractivité et son originalité.
Tebboune et son avatar Benbattouch
En recevant en grandes pompes Brahim Ghali, le président algérien Abdelmadjid Tebboune donne corps à la perception qu’il existe deux entités en Algérie, une au nord, le régime d’Alger, et l’autre au sud, la RASD. Et que cette comédie théâtralisée vise à donner l’illusion de l’existence d’une «république sahraouie» dans le sud de l’Algérie.
Le Polisario et son effet boomerang sur Alger
Le Polisario, avec ses milices armées, deviendra un fardeau sécuritaire pour le régime algérien. La manière de le traiter décidera de la situation politique du pays. Faudrait-il intégrer ses éléments dans l’armée populaire algérienne, de façon à ne pas laisser ces milices dans la nature?
Le Maghreb à l’heure des grandes clarifications
Pour le régime algérien, la Tunisie est devenue une base sous totale influence. Utilisant la carte de l’aide énergétique et de la sourde menace sécuritaire, Alger ambitionne de l’arrimer définitivement à sa stratégie d’hostilité au Maroc.
Alger, isolé et encerclé
Le régime au pouvoir a transformé l’Algérie en îlot subissant un tsunami de malédictions. La raison de cette solitude est à trouver dans son soutien aveugle à l’aventure séparatiste du Polisario. Crise structurelle avec le Maroc, crise diplomatique avec l’Espagne, crise sans précédent avec la France, crise sécuritaire avec la région du Sahel… le régime algérien calibre son humeur diplomatique sur le degré d’empathie que ces pays expriment à l’égard du Maroc. Or, c’était déjà une cause perdue dans le passé. Et c’est devenu aujourd’hui un cimetière diplomatique pour Alger.
Bruno Retailleau, l’espoir de la droite française
Ce n’est pas un hasard si Bruno Retailleau, ministre français de l’Intérieur, est devenu la bête noire du gouvernement algérien, l’homme à abattre politiquement. D’où cette campagne lancée contre lui. Mais ces attaques ne font en réalité que renforcer sa stature et le rapprocher de toutes les ambitions, y compris celle de porter les couleurs de la droite républicaine dans la prochaine course à la présidence.