De plus en plus de jeunes sombrent dans l’isolement, la dépression, voire dans des pensées suicidaires, après avoir subi des agressions répétées sur les réseaux sociaux. Derrière l’écran, une violence insidieuse s’installe: invisible, souvent banalisée, elle laisse pourtant des traces profondes. Qui sont les victimes de ce harcèlement numérique? Sous quelles formes se manifeste-t-il? Et surtout, comment s’en prémunir? Des professionnels de la santé mentale tirent la sonnette d’alarme: en consultation, ils observent une recrudescence de cas liés au cyberharcèlement, un mal silencieux qui mine l’estime de soi et fragilise les plus vulnérables.