Dans cette tribune, l’écrivain et essayiste Kébir Mustapha Ammi livre sa lecture du nouveau roman de Tahar Ben Jelloun, intitulé «Ils se sont tant aimés», où l’on retrouve les trois protagonistes du précédent «Les amants de Casablanca»: Nabile et Lamia, couple déchiré puis réuni par un amour inextinguible, et cette ville-tourbillon qu’est Casablanca. Ammi célèbre une fresque sociale où le jazz, le cinéma et la littérature transcendent le chaos, une ode à l’art comme ultime liberté, où la passion résiste au bruit et à la fureur du monde.