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Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Felix Fischer, s’est rendue à Nouakchott du 28 octobre au 7 novembre pour tenir des discussions sur différents programmes économiques.

Le gouvernement a débloqué en janvier dernier 5,7 milliards d’ouguiyas pour moderniser la ville de Nouakchott. Mahjouba Habib, conseillère à la primature et chargée du suivi, revient dans cet entretien avec force de détails sur les avancées des projets composant ce vaste chantier.

La récente visite du premier Ministre Moctar ould Diaye de plusieurs chantiers censés moderniser la capitale pour 5 milliards d’ouguiyas, ne serait qu’une mise en scène destinée aux médias, estime l’opposition. En revanche, ses partisans y voient une implication personnelle pour la réussite de la mission de doter Nouakchott d’infrastructures qui siéent à son statut de capitale.

«Nous espérons qu’il n’y ait pas d’intentions cachées», cette boutade d’un exploitant de la palmeraie de la capitale trahit le scepticisme qui entoure l’avenir de l’unique espace vert de cette ville cernée par le désert. La construction d’une route, bien qu’elle suscite l’espoir d’un meilleur aménagement de l’oasis, a ressuscité de biens mauvais souvenirs alimentés par l’appétit de promoteurs immobiliers.

Habitués à prendre à la légère le code de la route et faire fi des contraventions, les propriétaires des taxis collectifs de Nouakchott viennent d’être sèchement rappelés à l’ordre: c’est soit payer les amendes cumulées, soit la fourrière.

Lorsqu’il pleut à Nouakchott, ville construite en dessous du niveau de la mer, les habitants craignent des inondations aggravées par l’absence d’évacuation des eaux usées. Mais à l’hivernage, le ministère de l’Agriculture se frotte les mains, les pluies permettant d’étendre les superficies de l’agriculture pluviale. La Mauritanie est-elle condamnée à choisir entre bons rendements agricoles et inondations urbaines?

Dimanche, en fin d’après-midi de ces vacances de l’année 2025, la plage de Nouakchott est prise d’assaut par une nuée de baigneurs composée d’hommes, de femmes et d’enfants fuyant la canicule.

Les désagréments s’amoncellent sur les habitants de la capitale: privés d’eau, d’électricité et d’internet en ces temps caniculaires, ils n’ont d’autres recours que de crier leur colère et s’en remettre aux autorités.

Les robinets sont à sec depuis plusieurs semaines à Nouakchott. Les populations de la capitale sont confrontées à une pénurie d’eau aigue devenue un véritable calvaire pour les ménagères.