Tous les articles correspondant à #Chengriha

L’œil de Gueddar. Plus que jamais, c’est l’armée qui a un pays en Algérie
Algérie: le chef d’état-major de l’armée s’incruste au sein du gouvernement
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a procédé lundi 18 novembre à un remaniement ministériel, marqué par l’entrée du chef d’état-major de l’armée, le général Said Chengriha, au gouvernement en tant que ministre délégué auprès du ministre de la Défense. Ce poste n’est pas nouveau, puisqu’il avait été déjà créé sous le second mandat de Bouteflika en 2005, dans le cadre d’un partage du pouvoir entre la présidence algérienne et le commandement militaire. Sous Tebboune, la situation empire car ce sont les pouvoirs politique et économique qui sont en train d’être remis dans leur intégralité à l’armée.
Décennie noire en Algérie: l’implication de l’armée algérienne dans le massacre de Bentalha
Le massacre bouleversant (400 morts) des familles vivant à Bentalha, ce quartier algérois martyrisé en 1997, a été documenté trois ans après dans «Qui a tué à Bentalha?», un livre publié en France par un rescapé. Le livre dénonce l’horreur du système de représailles militaires sur les civils et accuse des généraux –dont certains sont en poste aujourd’hui– d’avoir organisé, à Bentalha, une tuerie de masse.
Algérie: les atrocités des généraux Chengriha, Medjahed, El Djen et Djebbar durant la décennie noire
Avec «Houris» de Kamel Daoud (Prix Goncourt 2024), d’autres ouvrages de grande qualité publiés ces dernières années sur la décennie noire en Algérie (1992-2002) méritent d’être (re)découverts. La guerre civile algérienne, ou «décennie noire», reste un sujet tabou en Algérie, où l’État interdit toute investigation ou témoignage. Des ouvrages comme «La sale guerre» de Habib Souaidia révèlent pourtant l’ampleur des exactions perpétrées par l’armée, avec des figures clés encore en poste aujourd’hui, telles que Chengriha, Medjahed, Djebbar et El Djen, accusés d’avoir orchestré des actes abominables contre les civils.
L’œil de Carlos. La junte appelle à l’aide
Dar Lkabranate. EP-125. Algérie: la junte prête à un bain de sang pour stopper les émeutes dans les stades
Au lendemain des émeutes du 21 septembre dernier dans le nouveau stade de Douera à Alger, lors du match opposant le Mouloudia d’Alger à l’US Monastir, le général Saïd Chengriha a convoqué son état-major pour une énième réunion de crise. Comme on s’y attendait, la junte au pouvoir ne se soucie aucunement de la violence utilisée par les autorités pour réprimer la foule, causant plusieurs morts et de nombreux blessés parmi les supporters. Au contraire, les caporaux réfléchissent déjà aux moyens de durcir la lutte contre les rassemblements, y compris dans les stades.
Dar Lkabranate. EP-122. Tebboune: encore cinq longues années de craques et de totale hilarité
L’Algérie qui devient, comme par magie, troisième puissance économique à l’échelle internationale, une politique de l’habitat que la terre entière envie au voisin… Pour son second mandat, Tebboune a déjà annoncé la couleur. S’il est un secteur où il est amené à marquer des records mondiaux, ce sera le marathon des bluffs, en steeple SVP. N’en pouvant plus, les caporaux pensent à un stratagème pour le faire taire. Idéalement à jamais.
Dar Lkabranate. EP-120. Chengriha tente de réparer les propos scandaleux de Tebboune sur Gaza
Visiblement embarrassé par la déclaration scandaleuse de Abdelmadjid Tebboune lors d’un meeting électoral, où le président sortant a affirmé que l’armée de son pays était prête à intervenir à Gaza à condition que l’Égypte la laisse passer, le général Chengriha a convoqué tout son état-major pour réfléchir à une sortie de crise. Les échanges qui s’en sont suivis ont montré que les propos irresponsables de Tebboune sont pour le moins hilarants et suffisent pour placer le corps du président, encore vivant, dans un musée, tout près des crânes des martyrs de la résistance.
Que reste-t-il du Polisario suite aux échecs diplomatiques cuisants de son parrain algérien?
Le Polisario, en tant que projet et idée, a été enterré depuis longtemps face aux échecs diplomatiques cuisants de son parrain algérien. Seuls les slogans et les discours pompeux continuent de résonner dans les camps de Tindouf sans convaincre personne, pas même Brahim Ghali qui ne se fait plus d’illusion sur le fiasco retentissant de son mouvement. Cet article est une revue de presse tirée d’Assabah.
Dar Lkabranate. EP-119. Quand la fraude devient la règle
Dans un contexte préélectoral troublé, le régime algérien nourrit une obsession terrible, n’hésitant pas à reporter le championnat local de football pour repousser le risque d’un renouveau du hirak. Les critiques provoquées récemment par les médailles olympiques remportées par les algériens Djamel Sedjati (poursuivi dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de dopage) et Imane Khelif (acusée d’être une personne transgenre) ne semblent pas inquiéter outre mesure Saïd Chengriha et ses acolytes. Car au pays des généraux, au lieu de la bannir, la fraude est érigée en règle de bonne conduite.