Vol de voitures de luxe: Interpol sollicite l'aide du Maroc

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Revue de presseKiosque360. La question des voitures de luxe volées à l'étranger et introduites au Maroc revient sur les devants de la scène. Une nouvelle base de données concernant ces véhicules vient d'être fournie par Interpol aux services de police marocains. Les explications.

Le 28/07/2017 à 07h49

Une nouvelle base de données réactualisée d'Interpol, concernant les voitures de luxe volées, a été diffusée récemment, nous apprend le quotidien Al Massae dans son édition de ce vendredi 28 juillet.

"Les centres se situant aux postes-frontières ont reçu des instructions strictes pour intensifier la surveillance sur les voitures dont les propriétaires sont soupçonnés de les avoir volées et de vouloir les introduire au Maroc avec de faux documents. Cela intervient après que plusieurs agences de location de voitures en Europe ont déclaré que des étrangers avaient disparu dans la nature avec des véhicules loués", indique le journal arabophone.

Les services de police marocains ont reçu, de la part des autorités de Lyon (France) et de villes italiennes et belges, des données précises ainsi qu'une liste de Marocains soupçonnés de vol de voitures de luxe et de leur introduction sur le territoire marocain avec de faux documents.

Al Massae ajoute que des détails ont été fournis à la police marocaine sur des voitures valant des millions de dirhams, dont une Mercedes 4X4 volée en France, et déjà introduites au Maroc. Et de rappeler que les réseaux spécialisés dans le vol de voitures de luxe ont recours à des techniques de pointe pour mettre en échec le système de positionnement par satellites (GPS).

En coordination avec l'Organisation internationale de la police criminelle, Interpol, les éléments de la police judiciaire mènent une enquête, sous la supervision du procureur général du roi, pour déterminer les circonstances de l'entrée au Maroc de voitures de luxe volées à l'étranger. De nombreux agents de la Douane sont interrogés en ce sens, croit savoir Al Massae.

Par Abdelkader El-Aine
Le 28/07/2017 à 07h49