Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès, Agadir, Oujda ou encore Laâyoune. Partout, on dirait une opération «villes mortes» au cours de cette nuit du mercredi au jeudi 15 avril. Rares sont les personnes qui circulent au-delà de 20 heures, suivant le couvre-feu décidé par le autorités publiques pendant le mois de Ramadan.
En effet, la loi est claire: sans raison valable, et une autorisation exceptionnelle de déplacement, chacun doit rester chez soi.
Dans les grandes villes du Royaume, un dispositif sécuritaire, discret, a veillé au respect des consignes sanitaires.