Le recul de la pluviométrie suscite une grande inquiétude au Maroc. Selon le météorologiste Mohamed Belouchi, ancien responsable de la communication à la Direction de la météorologie nationale (DMN), ce manque de précipitations s’explique par l’installation d’une crête planétaire au-dessus de l’Afrique du Nord et de l’Europe du Sud, empêchant ainsi la condensation de la vapeur d'eau de se réaliser.
Il a également souligné que de par sa situation géographique, le Maroc est caractérisé par un climat à la fois méditerranéen au nord et aride au sud et au sud-est de l'Atlas, avec une saison sèche et chaude et une saison froide et humide.
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Le Royaume se trouve donc dans une région caractérisée par une sécheresse structurelle, d’où les périodes de sécheresse récurrentes, fait observer l’ancien responsable de la communication à la Direction de la météorologie nationale.
Il a également tenu à préciser que le changement climatique entraîne des bouleversements en chaîne, notamment des évènements climatiques extrêmes, tels que le retard des précipitations et la sécheresse, et qui sont désormais plus violents et plus fréquents, d’où la nécessité de s’adapter et de gérer le besoin selon la situation naturelle existante.
Conformément aux hautes instructions royales, et à la sollicitude particulière dont le Souverain entoure la population du monde rural et l’ensemble des composantes du secteur agricole, le gouvernement a, rappelons-le, élaboré un programme exceptionnel visant à atténuer les effets du retard des précipitations et à alléger leur impact sur l’activité agricole, en apportant de l’aide aux agriculteurs et aux éleveurs concernés.
Le programme s’articule autour de trois axes principaux, dont le premier concerne la protection du capital animal et végétal et la gestion de la rareté des eaux. Le deuxième vise l’assurance agricole et le troisième a trait à l’allègement des charges financières des agriculteurs et des professionnels.