Attraction exotique phare pour les visiteurs de Marrakech, le tour en calèche est à l’arrêt, faute de touristes étrangers. Alors forcément, ceux qui travaillent dans cette activité en pâtissent. «Depuis sept mois, nous n’arrivons plus à nourrir nos cheveux», nous explique ce maître d’attelage. «Il y en a qui ont été contraints de vendre leurs chevaux et leurs calèches pour subvenir à leur besoin. Surtout que personne ne se soucie de notre cas. Nous n’avons eu droit à aucune subvention ou aide», s’insurge son collègue.
L'activité minimale qu'ils assurent, au cours des week-ends, essentiellement grâce aux touristes marocains, est loin de compenser l’arrêt quasi-total de leur activité. «Les meilleurs jours, on gagne 60 à 70 dirhams, ce n’est même pas suffisant pour entretenir un attelage», expliquent nos interlocuteurs, qui espèrent une rapide reprise. Mais pour l’heure, les autorités semblent avoir les deux pieds dans le même sabot.