Au cours des derniers jours, le passage de la tempête Nelson par le Maroc a engendré des précipitations abondantes sur la quasi totalité du territoire, avec des cumuls pluviométriques importants. «Dès le vendredi 29 mars, et tout au long du week-end précédent, le Maroc a été sous l’influence d’une dépression profonde appelée tempête Nelson, accompagnée de masses d’air froid en altitude, phénomène qui a sévèrement touché l’Europe de l’Ouest, générant des vents forts et des précipitations abondantes», analyse la Direction générale de la météorologie (DGM).
Dans le détail, Tanger a été la ville la plus touchée, recevant 262 mm de pluie, suivie de Larache (213 mm) et de Chefchaouen (211 mm). D’autres régions ont également été affectées, bien que dans une moindre mesure, notamment Ifrane (80 mm), Rabat-Salé (65 mm), et Safi (40 mm), selon les derniers chiffres communiqués par la DGM.
Outre les précipitations, le Maroc a été balayé par de fortes rafales de vent affectant principalement le Nord, le Centre, les hauts plateaux de l’Atlas, l’Est, et le sud-est du pays. Des vitesses élevées ont été enregistrées, avec des pointes atteignant les 119 km/h à Midelt et 106 km/h à Tétouan.
Mais si les conditions météorologiques ont pu causer des désagréments et des dommages à court terme, elles ont également favorisé une augmentation significative du taux de remplissage des barrages, notamment dans le nord du pays. Cet afflux d’eau est une aubaine pour l’agriculture marocaine et la recharge des nappes phréatiques, mises à rude épreuve par les périodes consécutives de sècheresse.