Un peintre en bâtiment égorge son fils la veille du ramadan

Meurtre au couteau.. DR

Revue de presseMercredi dernier, un peintre en bâtiment a égorgé son fils de 18 mois. Arrêté, le présumé assassin aurait tenu des propos incohérents. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 23/03/2023 à 20h15

Le quartier Bir Rami dans la banlieue de Kenitra a été secoué, la veille du premier jour du ramadan, par un crime odieux commis par un père sur son fils âgé d’à peine 18 mois. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 24 mars, que le présumé coupable, âgé de 37 ans et peintre en bâtiment, aurait égorgé le bébé avec un couteau. Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait profité de l’absence de sa femme, montée sur le toit de la maison pour étendre du linge, pour tuer son fils. Il a ensuite abandonné l’arme du crime dans la cuisine avant de prendre la fuite.

Effarée par cette scène horrible, la mère du bébé a appelé au secours dans la rue, dans un état hystérique, pour sauver son fils qui respirait encore. Les services de police de l’arrondissement de Mehdia se sont rendus sur le lieu du crime où ils ont découvert le nourrisson en train d’agoniser. Il a été rapidement transféré vers le centre hospitalier provincial de Kenitra mais il a rendu son dernier souffle avant d’y arriver. Les recherches effectuées par les éléments de la police ont permis de localiser le suspect dans la forêt «Atticha» située sur la route de Rabat.

Le suspect s’est rendu à la police tout en tenant des propos incohérents. Le parquet a ordonné son placement en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Durant son audition, le suspect a tenu des propos contradictoires, laissant supposer qu’il souffre d’une maladie mentale. Selon les premières données recueillies par les enquêteurs, le prévenu souffrait, de temps en temps, de troubles psychiques et se disputait constamment avec sa femme. Le parquet général a demandé, ce jeudi 23 mars, la poursuite de l’enquête. En effet, le suspect doutait de sa paternité. Mais les mêmes sources excluent ce motif comme mobile du crime.

Par Hassan Benadad
Le 23/03/2023 à 20h15