«Jamais la ville n’a connu un tel intérêt» par le wali du Grand Rabat, Mohamed El Yacoubi, témoignent plusieurs habitants, dont des élus interrogés par Le360. La Société Témara Aménagement, issue de la wilaya, chapeaute actuellement une série de chantiers de restructuration concernant les rues, les routes et les ponts.
Cette société compte s’attaquer prochainement à l’agrandissement et l’embellissement de la route nationale allant de Témara à Ain Attig, selon la même source. Cette dernière juge «insuffisant le rôle de la mairie de Témara», dirigée depuis huit par le RNI, dans l’application de ces chantiers. Récemment, la préfecture de Témara a entrepris la libération de grands espaces qui étaient occupés illégalement par les marchands ambulants et les vendeurs à la sauvette. Près de la boulangerie Milano, une rue entière qui était fermée à la circulation par les marchands ambulants a retrouvé sa jeunesse après que les autorités aient démoli les constructions bâties sur les trottoirs.
Interrogés par Le360, les commerçants informels se sont déclarés «victimes» de cette campagne d’assainissement, exprimant le vœu de voir les autorités locales leur accorder soit des indemnisations, soit leur construire des marchés de proximité. Ces commerçants ont par ailleurs indiqué que les autorités leur ont fait part de l’intention «d’assainir» tous les espaces se trouvant sur un périmètre de dix kilomètres à partir du nouveau complexe Moulay Abdellah.
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«Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre de l’organisation du Mondial 2030 de football», ont-ils expliqué. En dépit de ces ouvrages, la ville de Témara a encore besoin de plusieurs programmes de réhabilitation au niveau des logements, de l’urbanisme, des espaces verts et de la circulation routière. L’incivisme des gens et l’insouciance des anciens responsables de la ville, notent les observateurs, sont pour beaucoup dans la dégradation de ces entités.