Une grande partie des Marocains n’a pas «digéré l’augmentation du prix de la bouteille de gaz butane», écrit Assabah de ce jeudi 25 juillet 2024, relayant un sondage réalisé par le groupe Sunergia.
En effet, «62% des sondés déclarent n’avoir pas supporté cette hausse, tandis que 40% soulignent qu’ils ont réduit leur consommation de gaz à cause de son renchérissement», indique Assabah de ce jeudi 25 juillet.
Selon les résultats de ce même sondage, 28% des Marocains déclarent que «le nouveau prix de la bouteille de gaz butane est supportable».
En revanche, «62% le jugent insupportable, dont 48% considèrent qu’il n’est pas du tout supportable», alors que «56% déclarent qu’ils n’ont pas pu réduire leur consommation malgré la hausse des prix».
Interrogés à propos de la probabilité d’une nouvelle hausse du prix de la bouteille de gaz, «54% des interviewés ont répondu par l’affirmative, et 46% disent ne rien savoir de cette éventualité».
En tout, «35% des hommes disent pouvoir supporter cette hausse, parmi lesquels 15% jugent qu’elle est supportable, tandis que 50% des sondés soulignent qu’ils ne peuvent pas la supporter»; 46% des femmes se sont dites du même avis, et ont déclaré «être incapables de supporter cette hausse» quand «20% soulignent qu’elle est relativement insupportable, contre 16% qui estiment qu’elle est relativement supportable».
En revanche, «6% des femmes sondées considèrent que cette augmentation est acceptable et qu’elle ne leur pose aucun problème», relaie Assabah.
D’autres résultats de ce sondage du groupe Sunergia révèlent que «les habitants du Nord et de l’Est du Maroc arrivent en tête des catégories qui déclarent être capables de supporter la hausse du prix de la bouteille de butane (à raison de 12%)», indique Assabah.
Ils sont suivis par les habitants du centre (à raison de 11% d’entre les sondés), puis par ceux du sud (8% d’entre eux).
Cependant, 35% des habitants des zones urbaines considèrent que cette hausse est «supportable ou relativement supportable», contre «seulement 18% des habitants des zones rurales, qui ont déclaré être capables de la supporter», écrit Assabah.