Une convention portant création de ce centre inédit a été paraphée par les représentants de ces quatre parties, outre Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, a constaté sur place Le360.
Ce centre, qui élira domicile au sein des locaux de la Rabita Mohammadia des oulémas à Rabat, fait suite aux résultats concluants du programme Moussalaha, qui en est à sa 13e édition. Il a été conduit avec succès jusqu’à présent par l’Administration des prisons, que dirige Mohamed Salah Tamek, la Ligue des oulémas, sous l’égide d’Ahmed Abbadi, et le CNDH.
L’expérience de déradicalisation, entamée dans les prisons en 2017, a profité à quelque 279 personnes, dont une soixantaine avaient bénéficié de la grâce royale après avoir purgé une peine de prison pour terrorisme.
Lors de la signature de la nouvelle mouture ce jour à Rabat, Ahmed Abbadi a mis en relief l’apport de ce centre qui permettra aux concernés d’«arriver à une réconciliation avec soi, avec le texte religieux et avec la société dans laquelle ils ont provoqué beaucoup de peines à cause de leurs dérives».
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«Aujourd’hui, sur instructions de Sa Majesté le Roi, Commandeur des croyants, on vient de signer un accord de partenariat qui engage les anciens détenus à des devoirs, un travail sur soi, et qui montre le chemin à suivre. Cette convention innovante met l’accent également sur le type d’organisation administrative et financière qui doit prévaloir dans le centre Moussalaha», a affirmé Ahmed Abbadi.
Ce dernier a aussi mis en exergue les compétences du Maroc dans la réinsertion réussie des détenus pour terrorisme, saluée dans le monde entier depuis plusieurs années, indiquant que le centre Moussalaha est disposé à nouer des partenariats avec d’autres pays qui ont subi les affres de la violence terroriste.