Le Maroc va se doter d’une agence nationale du sang et de ses dérivés

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Revue de presseKiosque360. Durant sa réunion, prévue le 1er décembre, le Conseil de gouvernement devrait examiner un projet de loi portant sur la création d’une agence nationale du sang. Les détails dans cette revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 29/11/2022 à 23h37

Le 1er décembre, le Conseil du gouvernement devrait examiner un projet de loi portant sur la création d’une agence nationale du sang et de ses dérivés, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 30 novembre. Cette agence nationale, revendiquée par plusieurs acteurs, devrait bientôt voir le jour.

L’objectif de cette agence n’est autre que d’atteindre l’autosuffisance en produits sanguins pour sauver des vies, compte tenu des difficultés rencontrées par les centres de transfusion sanguine au Maroc. Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avait détaillé ses attributions en juin dernier, en réponse à une question parlementaire. Selon le chef de l’Exécutif, cette future agence devrait élaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale pour la mise à disposition du sang et ses dérivés. En outre, elle devrait délivrer des autorisations pour la constitution de stocks de sang dans les unités hospitalières relevant des groupements régionaux de santé.

La nouvelle agence nationale du sang hérite également du développement des activités de diagnostic et de traitement ad hoc, tout en se chargeant de faire respecter les normes relatives à la vigilance lors de la collecte du sang auprès des donneurs, détaille le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 30 novembre.

Le projet de loi portant création de cette agence devrait par ailleurs doter la future agence nationale du sang de moyens matériels et humains, outre les moyens financiers qui lui garantit son autonomie et lui permet de mettre en place un système de gouvernance. A ce titre, le quotidien précise que l’agence sera sous la tutelle de l’Etat.

En 2017 déjà, la Cour des comptes alors présidée avait alerté sur l’insuffisance des stocks de produits sanguins. Cette insuffisance, l’institution l'impute à plusieurs facteurs: une culture du don pas assez développée, une insuffisance des structures d’accueil et de traitement ou encore des problèmes organisationnels.

Par Khalil Rachdi
Le 29/11/2022 à 23h37