Casablanca-Settat: les réserves de sang couvrent seulement deux jours de consommation

Une personne fait don de son sang.

Une personne fait don de son sang. . DR

Les réserves de sang de la région de Casablanca-Settat garantissent la couverture de deux jours seulement. C’est ce que confirme Amal Darid, directrice du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) qui ajoute que la baisse du nombre de donneurs s’accentue encore durant la rentrée scolaire.

Le 16/09/2022 à 08h56

«Le stock actuel de poches de sang de la région de Casablanca-Settat couvre deux jours seulement. Ce n’est pas suffisant!», avertit la directrice du CRTS. Interrogée par Le360, elle rappelle que l’Organisation mondiale de la santé recommande d’avoir un stock suffisant de sang qui couvre au minimum 7 jours de consommation et idéalement 12 jours.

«Le Centre régional de transfusion sanguine de Casablanca-Settat fait sortir au quotidien 600 poches de sang, dont 60 sont consommées en une heure seulement. Alors que cette quantité peut couvrir dix jours de consommation dans les autres régions du Royaume», explique le docteur Amal Darid, directrice du CRTS.

La région de Casablanca-Settat ne reçoit, au grand maximum, que 200 donneurs par jour, explique la directrice du centre, ajoutant que la région de Casablanca-Settat a besoin de 400 volontaires par jour pour garantir un stock de sept jours et atteindre l'autosuffisance.

«Plus d’une vingtaine de collectes de sang sont par ailleurs organisées au niveau des unités mobiles, notamment les unités de Sidi Maarouf, Ben M’Sik, Berrechid, Deroua et El Gara», rassure Amal Darid, soulignant que ces campagnes de don de sang, organisées tout au long du mois de septembre, visent à se prémunir de la raréfaction de ces poches de sang qui peuvent sauver des vies.

Elle ajoute, par ailleurs, que le centre de Casablanca a organisé également plusieurs campagnes de don de sang au niveau des unités fixes relevant du CRTS de la région, notamment les unités de Berrechid, Settat, Hay Hassani, Nations unies, Mohammedia, Sidi Othman, ou encore à Dar Bouazza.

Par Ihssane El Zaar
Le 16/09/2022 à 08h56