Kénitra: cinq ans de prison ferme pour une gynécologue dans une affaire de corruption

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Revue de presseLe tribunal de première instance de Kénitra a condamné hier, mardi, une gynécologue qui exerçait à la maternité de l’hôpital provincial, à une peine de cinq ans de prison ferme et une interdiction d’exercer la profession pendant dix ans. La mise en cause était impliquée dans une affaire de chantage et de corruption, rapporte le quotidien Assabah, dont est tirée cette revue de presse.

Le 14/05/2025 à 19h03

Une gynécologue exerçant à la maternité de l’hôpital provincial Al Idrissi de Kénitra a été condamnée hier, mardi, par le tribunal de première instance de Kénitra, à une peine de cinq ans de prison ferme, en plus d’une interdiction d’exercer cette profession pendant une durée de dix ans.

La mise en cause, qui était poursuivie par le parquet compétent de Kénitra, en état de détention, était impliquée dans des affaires de corruption et de chantage, rapporte le quotidien Assabah de ce jeudi 15 mai.

Dans la même affaire, poursuit le quotidien, «la Cour a également condamné une sage femme exerçant à la même maternité de l’hôpital provincial Al Idrissi, à une peine de quatre ans de réclusion criminelle, deux intermédiaires à trois ans de prison ferme, chacun, et un agent de sécurité à une peine d’une année de prison ferme».

Cette gynécologue exerçant à la maternité de l’hôpital provincial Al Idrissi de Kénitra, rappelle le quotidien, «a été interpellée sur la base des résultats d’une expertise effectuée sur son téléphone portable, lors de l’enquête ouverte pour élucider cette affaire», indiquent les sources du quotidien.

Cette expertise, détaille Assabah, a révélé des communications téléphoniques entre la gynécologue mise en cause et une intermédiaire, portant sur sa marge de bénéfice et le coût de chaque opération.

C’est ainsi que les cinq membres de ce réseau ont été arrêtés, écroués après la période de garde à vue et poursuivis, en état de détention, après l’achèvement de l’enquête, par le parquet compétent pour les chefs d’accusation retenus contre chacun d’entre eux.

Par Mohamed Younsi
Le 14/05/2025 à 19h03