Jeu de chaises musicales dans l'administration des douanes

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Un séisme secoue l’administration des douanes du nord du Maroc suite à un redéploiement de responsables.

Le 03/09/2013 à 21h27

L’administration régionale des douanes de Tétouan a vécu ce mardi un jour étrange après l'arrivée d'un fax lui apprenant que les directeurs régionaux et provinciaux de cette zone étaient au centre d’un mouvement de redéploiement, le premier ayant été libéré de sa mission tout en restant sous les ordres d’un nouveau chef venant de Kénitra, le second ayant été rappelé à l’administration centrale à Rabat, rapporte Al Ahdath Al Maghribia à paraître ce mercredi. Selon le journal, le nouveau directeur provincial de Tétouan était précédemment à la tête d’un service régional et était connu pour sa rigueur professionnelle. Assabah, pour sa part, nous informe que l’administration centrale a muté Abdelillah Amine -qui occupait le poste de directeur régional à Casablanca- à Marrakech comme nouveau directeur de cette région. Elle a aussi désigné Mohamed Ouchen, l’ancien directeur de Marrakech, à la tête de la direction régionale de Laâyoune. Mohamed Lamrabet Bernoussi, quant à lui, reste à Casablanca en tant que, désormais, directeur au port de Casablanca en remplacement de Abdelkhalek Marzouki, nommé directeur régional de l’administration des douanes. Selon des sources citées par Assabah, ce mouvement d’affectations vise à insuffler un nouveau souffle aux directions des douanes. Il a aussi touché des agents et des cadres de l’administration centrale, comme il a concerné les ingénieurs, les inspecteurs et les agents opérant dans les régions. Au-delà des affectations Il semble de prime abord que ces affectations s’inscrivent dans le cadre d’un mouvement de rotation régulier initié par l’administration publique -depuis plusieurs années- afin d’éviter que la durée d’un mandat dans un quelconque poste à responsabilité ne soit trop longue. Ce mouvement, qui a aussi touché la direction régionale de Tanger, tend à assurer une protection du consommateur et de l’économie, ainsi qu’à revitaliser l’investissement national. Il est certain, cependant, qu’il provoquera des réactions dans les rangs des douaniers.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 03/09/2013 à 21h27