Immigration: des passeurs algériens ont jeté deux Marocains à la mer

Des immigrés clandestins sur une mbarcation de fortune.

Des immigrés clandestins sur une mbarcation de fortune. . DR

Revue de presseUne embarcation de fortune, partie des côtes algériennes, avec à bord 20 immigrés clandestins, a rejoint l’Espagne avec seulement 18 passagers. Deux Marocains seraient décédés lors du voyage, jetés à la mer par des passeurs algériens. Comment et pourquoi? Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 28/04/2023 à 20h38

La police espagnole d’Almería vient d’interpeller trois ressortissants algériens pour avoir tué et jeté à la mer deux Marocains qui se trouvaient à bord d’une embarcation de fortune partie des côtes algériennes pour rejoindre l’Europe.

Cette embarcation de fortune, qui a passé trois jours en Méditerranée avant de gagner les côtes espagnoles, transportait vingt candidats à l’immigration clandestine. Ce drame aurait été provoqué par un conflit qui aurait éclaté à bord du bateau entre un Marocain et les trois passeurs algériens, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 29 et 30 avril, sur la base des rapports des médias de la péninsule ibérique.

«La victime aurait été jetée en pleine mer pendant la première nuit de cette aventure dramatique», précisent les mêmes sources. Le lendemain, font savoir les mêmes sources, le deuxième Marocain a été également tué et jeté en pleine mer.

Les premiers éléments de l’enquête ouverte par la police espagnole, indiquent les mêmes sources, ont révélé que «les passeurs algériens auraient liquidé le deuxième Marocain pour ne pas laisser de trace». A l’arrivée, ajoute la même source, «six immigrés clandestins étaient grièvement blessés». Ce qui laisse supposer, indique le quotidien, que «de violentes bagarres auraient éclaté à bord et que les deux Marocains auraient résisté et combattu avant d’être liquidés». La police espagnole, ajoute enfin la même source, dispose de toutes les informations après avoir auditionné les passagers.

Par Mohamed Younsi
Le 28/04/2023 à 20h38