Harhoura: les autorités démolissent un bar clandestin construit sur le domaine public

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Revue de presseKiosque360. Les autorités locales de Harhoura ont procédé à la démolition d’un bar construit illégalement au vu et au su de tout le monde. Une démolition qui intervient après l’éclatement du scandale immobilier de Témara. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 21/12/2022 à 22h17, mis à jour le 22/12/2022 à 00h12

Les violations des règles de l’urbanisme et les délits de défaut d’autorisation continuent de sévir dans la préfecture de Skhirat-Témara. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du jeudi 22 décembre, qu’un autre scandale a éclaté dans la commune de Harhoura, après la découverte d’un bar construit illégalement au vu et au su des autorités locales et provinciales. Il aura fallu attendre l’arrivée de l’inspection générale de l’administration territoriale et les enquêtes diligentées par la BNPJ, après l’affaire du complexe immobilier de Témara, pour que ce bar clandestin soit démoli.

Des sources autorisées indiquent que la commune de Harhoura a connu, ces derniers jours, une grande mobilisation après l’éclatement de plusieurs scandales urbanistiques. Les autorités locales et le conseil de la commune se sont empressés de réprimer les infractions, d'établir des procès-verbaux à l’encontre des auteurs de projets illégaux et de démolir les locaux construits en violation des règles de l’urbanisme.

Al Akhbar relève notamment le cas de ce bar construit illégalement, sur le domaine public, par une personne influente à Harhoura. Pis encore, certains responsables locaux ne se sont pas contentés de fermer les yeux sur cette grave infraction, mais ont poussé l'effronterie jusqu’à assister à la cérémonie d’ouverture de ce bar. Des sources indiquent que «le caïd du deuxième arrondissement, qui a été entendu par les différentes commissions d’inspection suite à l’audit global des projets de construction à Harhoura, a procédé dernièrement à la démolition d’une construction anarchique comprenant trois bars».

Pourtant, ajoutent les mêmes sources, le rapport et les procès-verbaux rendant compte de cette infraction remontent à plusieurs mois. Plusieurs acteurs de la société civile, ainsi que des médias locaux, avaient dénoncé cette grave entorse au règlement, d'autant que ce bar se trouvait à quelques mètres des siège d’une administration et de la commune.

Par Hassan Benadad
Le 21/12/2022 à 22h17, mis à jour le 22/12/2022 à 00h12