Hammouchi reçoit à Rabat le propriétaire du triporteur maltraité par un officier de police

Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). . DR

Le patron de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Abdellatif Hammouchi a reçu, ce samedi 26 mai à Rabat, le propriétaire du triporteur qui a été maltraité vendredi par un officier de police.

Le 26/05/2018 à 15h49

C’est un geste de grandeur qui restera sans doute dans les annales de la police marocaine, voire de toutes les administrations du Royaume.

Abdellatif Hammouchi a reçu ce samedi le propriétaire du triporteur qui a été insulté et giflé par un officier de police. Selon les sources de le360, le directeur générale de la Sûreté nationale lui a présenté des excuses au nom de la DGSN.

Il a également tenu à affirmer que, conformément aux instructions du roi Mohammed VI, tous les Marocains sont égaux quels que soient leur métier ou leur condition.

Joint par le360, Khalid Choukri, le propriétaire du triporteur nous a exprimé ses sentiments de joie quant au geste de Hammouchi. «Je ne peux vous décrire ce que je ressens après avoir été reçu par M. Hammouchi. C’est plus qu’un sentiment de joie et de bonheur. M. Hammouchi a fait à mon égard un geste seigneurial que je n’oublierai jamais. Je ne saurai comment lui dire merci», nous a-t-il déclaré. 

Pour rappel, la vidéo d’un officier de police en train d’insulter et de malmener sans égards un propriétaire de triporteur était devenue virale. Aussitôt l’enregistrement authentifié, Hammouchi a suspendu de ses fonctions l’officier en question, en le soumettant à une enquête judiciaire.

Par son geste, Abdellatif Hammouchi confirme les réformes qu’il mène depuis qu’il a pris les rênes de la DGSN. Réformes qui tendent à moraliser le corps de police. Le patron de la DGSN n’hésite pas à récompenser les policiers méritants pour la valeur de leur travail et leur dévouement au métier qu’ils exercent. Mais il n’hésite pas non plus à frapper fort sur la main de ceux qui enfreignent les règles

Par Abdelkader El-Aine
Le 26/05/2018 à 15h49