Lors de sa session du mois de mai, tenue mercredi dernier, le Conseil de la ville de Casablanca a adopté de nouvelles mesures pour remédier au désordre qui règne dans le secteur du gardiennage automobile.
Le quotidien arabophone Al Akhbar, dans son édition du vendredi 9 mai, détaille les principaux aspects de la nouvelle organisation que la municipalité de Casablanca entend instaurer dans le domaine du gardiennage des véhicules.
De cette manière, une plateforme numérique, «Rokhas», sera accessible à toute personne souhaitant soumettre une candidature pour obtenir une licence et exercer légalement la profession de gardien de voitures.
D’après la maire de Casablanca, Nabila Rmili, le nouveau cahier des charges tient compte des conditions sociales des gardiens. C’est pourquoi une délimitation équitable de l’espace a été mise en place, attribuant à chacun une zone de 70 mètres linéaires sur une avenue ou une rue, conformément aux recommandations d’une commission spécialisée ayant étudié cette répartition spatiale.
Al Akhbar souligne que cette mesure est essentielle car elle permet notamment de résoudre les conflits fréquents entre les gardiens qui avaient l’habitude de définir individuellement leur propre «territoire».
Bien évidemment cet espace ne comprendra pas les zones dédiées aux parcmètres ou horodateurs.
L’accès à cette plateforme est universel, sous réserve de certaines exclusions liées au casier judiciaire. Les candidats sélectionnés disposeront de quinze jours pour soumettre un dossier incluant des documents spécifiques. Une commission, composée de représentants de la municipalité, de la police et de l’autorité administrative locale, examinera attentivement ces dossiers.
Les candidats retenus obtiendront ensuite une licence signée par la maire ou son représentant désigné. Ils recevront également une carte d’identité professionnelle et un uniforme standardisé qu’ils devront porter durant leurs heures de travail.
Selon Al Akhbar, ces nouvelles mesures visent l’organisation efficace du secteur, en mettant fin à l’anarchie qui le caractérisait jusqu’ici. Validées à l’unanimité par les membres du Conseil de la ville, elles apportent, pour l’essentiel, un cadre juridique clair qui protège les droits des gardiens de voitures et leur assure des conditions de travail décentes.