Fraudeurs au bac, El Ouafa vous a à l’œil ! A une semaine de la tenue des examens du bac, la presse de ce vendredi 7 juin revient sur les mesures prises par le ministère de l’Education nationale pour réduire le taux de fraude. Al Ahdath Al Maghribiya consacre sa Une au sujet. Parmi les mesures mises en place par le département de tutelle, la limitation du nombre de candidats par salles à 20 personnes, indique le quotidien. A lire Akhbar Al Yaoum, on apprend que "les tricheurs pris en flagrant délit seront interdits de passer le bac pendant deux ans et risquent même d’être poursuivis en justice".
Même son de cloche du côté de Aujourd’hui le Maroc. "Outre le conseil disciplinaire, les fraudeurs peuvent désormais faire l’objet de poursuites judiciaires, voire l’incarcération pour les cas les plus graves". Des mesures, selon le support, qui concernent aussi bien les écoles privées que publiques. Pour la seule année 2012, "3.000 cas de fraudes ont été signalés, contre seulement 1.015 en 2008".
Ces mesures prises par le département de El Ouafa seront-elles suffisamment dissuasives ? Al Ahdath Al Maghribiya nous apporte une ébauche de réponse. Le quotidien s’attarde sur l’impact des "nouvelles technologies de l’information et des réseaux sociaux sur les techniques de triche". Lesdites technologies n’ont pas épargné les antisèches. Au papier classique, se substituent sms, messages sur Facebook et autres posts privés que les élèves reçoivent désormais sur leurs mobiles, via le Net ou par Bluetooth, explique le quotidien. En fait, pour reprendre les informations de Aujourd’hui le Maroc, la bête noire des surveillants et chefs de centres d’examens reste incontestablement le téléphone portable et surtout le smartphone.
Des milliers d'élèves et un ministre sous surveillance
484.000 élèves plus exactement, tel est le nombre des candidats, selon Le Reporter dont 44,37% sont des filles. Dans le détail, on apprendra que le nombre de lauréats a connu une augmentation globale de 8%, avec une "légère hausse de 1,5% au niveau de l’enseignement public et de 26,1% pour ce qui est des candidats libres".
Si les dates du 11 au 13 juin sont cruciales pour ces milliers de candidats, elles le sont encore plus pour le ministre de tutelle. En effet, après une première expérience en 2012, peu flatteuse, cette année, El Ouafa a mis toutes les chances de son côté pour réduire au plus bas le taux de fraude. Du coup, c’est également l’efficacité des nouvelles mesures engagées par le ministère qui seront, elles aussi, mises en examen.