France: l'arnaqueuse française de Oualidia condamnée à dix mois avec sursis à Bayonne

Lagune de Oualidia, dans la région de Casablanca-Settat. 

Lagune de Oualidia, dans la région de Casablanca-Settat.  . Soufiane absri

Le tribunal judiciaire de Bayonne (sud-ouest de la France) vient de condamner une Française de 54 ans qui a arnaqué douze de ses amis puis s'est rendue au Maroc, au prétexte de vouloir y investir dans un hôtel de luxe à Oualidia. Elle a écopé de dix mois de prison avec sursis.

Le 23/06/2021 à 12h43

Une femme, de nationalité française, qui avait escroqué nombre de ses amis, prétendant vouloir construire un palace de luxe au Maroc, vient être condamnée pour ces faits. Le tribunal judiciaire de Bayonne l’a condamnée pour "abus de confiance": la quinquagénaire écope ainsi de dix mois de prison avec sursis et d'une interdiction de gérer une entreprise commerciale sur un laps de temps de cinq ans.

Celle qui se faisait passer une thérapeute en médecine chinoise devra également rembourser ses victimes, une douzaine de personnes annoncent plusieurs médias français, dont le média régional France Bleu Pays Basque, ce mercredi 23 juin.

Les faits remontent à l'année 2014. Au prétexte de vouloir investir au Maroc, pour y ouvrir un hôtel de thalassothérapie à Oualidia, capitale des huîtres au Maroc, elle a escroqué plusieurs de ses amis, et s'est vue remettre, en tout, la faramineuse somme de 400.000 euros.

L'un de ses amis lui avait même confié l'ensemble de ses économies: 100.000 euros. Cet argent n'a cependant jamais été utilisé pour ce projet, mais a été dilapidé dans des dépenses personnelles.

Divorcée à quatre reprises, la quinquagénaire, mère de trois jeunes filles, leur avait fait miroiter le rêve d'un retour sur investissement conséquent, et avait réussi à les convaincre en leur promettant des parts dans son entreprise purement fictive, et une rentabilité financière de 7% par an.

Le procès de cette aranaqueuse de haut vol a débuté le 18 mai dernier devant cette juridiction de première instance à Bayonne. Les victimes, qui se sont constituées partie civile, ont été reconnues en tant que telles, et vont pouvoir demander réparation.

La défense s'apprête toutefois à faire appel de cette sanction du tribunal de Bayonne, dont la décision "est un non-sens juridique". Ainsi en a jugé l'avocat de l'arnaqueuse condamnée, Me Maxime Dubois.

Par Qods Chabaa
Le 23/06/2021 à 12h43