Fès: deux ans de prison ferme pour un repris de justice qui a tenté de tuer deux touristes

DR

Revue de presseKiosque360. Les victimes, un Ukrainien et un Lituanien, ont reçu plusieurs coups de couteaux. Des attaques motivée par la haine que nourrit l'accusé envers les citoyens des pays de l’Europe de l’Est.

Le 01/01/2016 à 00h54

La justice ne badine pas avec la sécurité des touristes. Un jeune homme, originaire de la région de Taounat, vient de l’apprendre à ses dépens. La chambre criminelle près la Cour d’appel de Fès vient en effet de le condamner, lundi dernier, à 2 ans de prison ferme et 1000 dhs d'amende, pour «tentative d’homicide volontaire avec préméditation». L’accusé s’était attaqué à deux touristes, un Ukrainien et un Lituanien, dont il a mis la vie en danger.

Selon Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du 1er janvier, les services de la police judiciaire de Fès sont entrés dans une course contre la montre pour mettre la main sur l’accusé qui avait agressé, en mars dernier, le touriste lituanien. Ce dernier, grièvement blessé par des coups de couteaux, a été transféré aux urgences de l’hôpital universitaire Hassan II dans un état critique.

Le mis en cause, avec sa barbe bien fournie et le chapeau qui cachait une bonne partie de son visage, avait pris soin de masquer ses traits au moment de l’agression. Mais la concordance des descriptions des témoins ont permis de dresser un portrait robot approximatif qui a mis les services de police sur les traces de l’accusé.

Lors de son interrogatoire, l’accusé, qui dispose d’un casier judiciaire, a avoué avoir agressé un autre touriste, ukrainien cette fois-ci, trois mois avant l’agression du vacancier lituanien. Le choix des victimes, originaires toutes deux de pays de l’Europe de l’Est, n’est guère anodin. Après l’approfondissement de l’enquête, il s’est avéré que l’accusé éprouvait une grande haine pour les citoyens de ces pays en raison de son expérience d’immigré. Il a passé plusieurs années difficiles dans cette partie de l’Europe avant de plier bagage et rentrer au pays.

Par Ahmed Adoua
Le 01/01/2016 à 00h54