Faculté de médecine de Casablanca: le spectre d’une année blanche se profile

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Revue de presseKiosque360. Les médecins professeurs de l’université de médecine et de pharmacie de Casablanca boycottent les examens du deuxième semestre. Une année blanche se profile à l’horizon.

Le 16/03/2018 à 10h01

Le spectre d’une année blanche plane sur l’université de médecine et de pharmacie de Casablanca. Les professeurs de médecine ont décidé de boycotter les examens du deuxième semestre en guise de protestation contre le désengagement des responsables face à leurs problèmes. C’est ce que rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison de ce vendredi 16 mars.

Selon le journal, les professeurs de médecine ont tenu une assemblée générale mardi dernier au CHU Ibn Rochd. Ils ont évoqué à cette occasion les conditions de travail catastrophiques au sein de ce centre hospitalier et de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca. Une situation qui trouve ses origines, selon eux, dans le manque de professeurs et de médecins résidents dans certaines spécialités.

Al Ahdath ajoute que les professeurs ont dénoncé ce qu’ils qualifient d’une «politique de la sourde oreille» adoptée par le gouvernement face à leur cahier revendicatif et l’absence de toute volonté de trouver une solution au manque de professeurs qui s’aggrave d’année en année. Les professeurs de médecine ont également appelé à la création de nouveaux postes budgétaires pour faire face à la pénurie d'enseignants, qui va avoir un impact néfaste sur la formation des étudiants en médecine et les médecins et par conséquent sur la santé des citoyens, ajoute Al Ahdath.

Les professeurs avaient exigé la création de 70 postes budgétaires pour les maîtres assistants au titre de l’année 2017 et le même nombre de postes en 2018 mais le gouvernement s’est contenté de 5 postes budgétaires en 2017 et n’a prévu aucun poste pour 2018, rappelle le quotidien.

Par Zineb El Ouilani
Le 16/03/2018 à 10h01