Disparition des abeilles: déploiement d’un plan d’urgence

La varroase est un parasite de l'abeille responsable de l'effondrement des ruches.

La varroase est un parasite de l'abeille responsable de l'effondrement des ruches. . DR

Revue de presseKiosque360. Alors que le phénomène de la disparition des abeilles n’est toujours pas expliqué, le ministère de tutelle promet des actions urgentes pour repeupler les ruches désertées. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath al Maghribia.

Le 28/02/2022 à 05h31

Le repeuplement des colonies d’abeilles est une urgence, et les pouvoirs publics semblent en avoir conscience. Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, vient d’annoncer une intervention de son département à l’échelle nationale pour remédier aux effets de la disparition des colonies, constatée ces derniers mois.

C’est Al Ahdath al Maghribia qui rapporte l’information dans son édition du lundi 28 février, expliquant que les actions qui seront menées sur le terrain bénéficieront gratuitement aux apiculteurs. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le ministre de tutelle en marge d’une rencontre scientifique organisée en fin de semaine dernière par l’institut Agronomique et vétérinaire Hassan II, ajoutant qu’un plan avait été déployé en urgence, dans ce cadre, pour lutter contre un insecte qui s’attaque aux abeilles et qui pourrait rendre encore plus problématique la question de la disparition des abeilles.

D’après la même source, les efforts du ministère concernent le repeuplement des colonies disparues et les ruches désertées par les abeilles, à travers un programme spécifique déployé dans tout le pays.

Comme le souligne Al Ahdath Al Maghribia, outre ces annonces, le ministre a également profité de l’occasion pour rappeler que le phénomène de la disparition des colonies constaté ces derniers mois n’est aucunement dû à une quelconque maladie. D’ailleurs, c’est ce qu’avait confirmé récemment l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).

Mais, au regard de l’absence d’explications concrètes à ce problème, le Maroc s’est associé à des experts internationaux, particulièrement ceux dont les pays ont connu des phénomènes similaires ces dernières années, pour tenter de comprendre ce qui s’est passé. En même temps, l’ONSSA a mis en place 32 équipes pour mener sur le terrain des enquêtes touchant pas moins de 21 provinces. Elles ont déjà identifié 22.000 ruches concernées par la disparition, dont une bonne partie se trouve près d’Errachidia, la zone la plus touchée à ce jour.

Par Fayza Senhaji
Le 28/02/2022 à 05h31