Lundi 25 avril, 13 heures au tribunal de première instance de Ain Sebaa à Casablanca. D’une minute à l’autre, Khaoula Nkheili épaulée par son père, sa mère et sa meilleure amie, s’apprête à entrer dans la salle d’audience pour son procès contre la comédienne Dounia Boutazout. «La réconciliation a eu lieu certes mais la procédure judiciaire doit suivre son cours. Ce qu’elle risque ? Peut-être trois ou six mois avec sursis», confie à Le360 un avocat qui a préféré garder l’anonymat.
Dès le début de l’audience, Khaoula est sur ses nerfs, la peur et l’angoisse se lisent sur son visage. «Il a peur et elle aussi», murmure un des avocats de Khaoula au groupe de 12 qui assure sa défense.
Alors que l’audience a démarré, les avocats de Khaoula s’emportent contre l’avocat de Dounia Boutazout, présent dans la salle. «Il n’a pas le droit d’être là puisque la réconciliation a eu lieu», confie Abdelali Boutaleb l’avocat en chef de Khaoula à la sortie de l’audience.
Une heure après, le verdict tombe: le procès est reporté. Petite surprise, des rumeurs circulent sur le maintien de la plainte de Dounia Boutazout. Mais rien de certain puisque Abdelali Boutaleb, l’avocat de Khaoula lui-même laisse planer le doute. «Nous avons entendu et cru comprendre qu’il y a une sorte de marche arrière».
A suivre donc lundi 2 mai, date de la prochaine audience.
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