Diapo. Rabat: un sit-in en hommage aux victimes de la tuerie d'Orlando

DiaporamaPrès de 200 militants associatifs, dont des membres de la communauté étrangère établis au Maroc, ont organisé, mercredi soir, à Rabat, un sit-in pacifique en hommage aux victimes de la fusillade survenue dans la nuit de samedi à dimanche dans une boîte de nuit d'Orlando, aux Etats-Unis.

Le 16/06/2016 à 07h44

Le360

C'est dans le silence, voire le recueillement, que les manifestants se sont regroupés sur l'esplanade de l'hôtel Balima, face au Parlement, pour exprimer leur tristesse et leur indignation, suite au massacre d'Orlando. Le sit-in, autorisé par les autorités locales, a rassemblé des dizaines de manifestants, dont des défenseurs des libertés individuelles, qui ont allumé des bougies posées au sol et brandi des pancartes portant ces slogans: "L'homophobie tue", "Non à la haine", "Stop homophobie", ou "Nos condoléances".

Les manifestants ont appelé à la tolérance et à la cohabitation dans la paix. Sajid Batil, un ressortissant malien, a déclaré à Le360, lors de ce sit-in, que le Maroc venait de se démarquer, par cette manifestation, du reste du monde arabe et africain en condamnant publiquement la tuerie d'Orlando et en rendant un hommage particulier aux victimes. Un autre ressortissant africain, l'Ivoirien André Chérine, a salué l'indignation du Maroc et, notamment, le message de condoléances que le roi Mohammed VI a adressé au président Barack Obama et dans lequel le souverain a exprimé sa solidarité avec le peuple américain.

La fusillade, survenue dans la nuit de samedi 12 à dimanche 13 juin dans la boîte de nuit le Pulse, à Orlando, en Floride, a fait 49 morts et 53 blessés, selon un bilan encore provisoire. Il s'agit là de la pire fusillade de masse de l’histoire des Etats-Unis, et de l’attentat le plus meurtrier survenu sur le sol américain depuis les attentats du 11 septembre 2001. Le tueur a été identifié comme étant Omar Mateen, un Américain d’origine afghane soupçonné d'avoir prêté allégeance à Daech et décrit par son ex-femme comme violent et par son père comme un homophobe.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 16/06/2016 à 07h44