Coronavirus: le commerce des masques flambe sur les réseaux sociaux

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Avec la déclaration des premiers cas de Covid-19 au Maroc, certains produits, jugés indispensables pour se protéger contre le virus, deviennent très prisés par les Marocains. On parle notamment des masques, vendus en masse sur les réseaux sociaux à 129 DH l’unité au lieu de 8 DH.

Le 05/03/2020 à 16h43

Avec l’arrivée de l'épidémie de Covid-19 au Maroc, certains citoyens croient essentiel le port d’un masque pour se protéger contre le virus respiratoire. Face à la rupture de stock chez les pharmaciens et l’augmentation de la demande, les masques sont vendus comme des bonbons sur les réseaux sociaux, à des prix exorbitants.

Jusqu’à 129 DH au lieu de 8 DH, voici le prix qu’imposent les vendeurs de bavettes médicales à l'unité. Un trafic qui flambe, profitant de la panique des Marocains qui souhaitent se protéger à tout prix.

En gros ou à l’unité, tout le monde veut s’adonner à ce nouveau commerce. Sur Facebook, une vingtaine de publications sont faites chaque jour, sur différents groupes et pages, pour vendre ou acheter des masques.

Le Maroc n’est pas le premier pays à souffrir de ce genre de trafic. Avec l'extension de l’épidémie dans le monde, le commerce des produits liés au coronavirus devient rentable et attire pas mal d’arnaqueurs. Pour faire face à cette flambée, et contrecarrer l’activité sur internet, Amazon a fait la chasse aux produits faisant de fausses promesses ou vendus à des prix exorbitants depuis le début de l'épidémie. Un million de produits ont ainsi été supprimés du site.

Bien s’informer reste la meilleure solution pour ne pas tomber dans le piège de la psychose. La ruée sur les masques ne protégera pas du virus. Il est important de comprendre que les masques chirurgicaux simples, ou bavettes médicales, n'empêchent pratiquement pas de contracter le Covid-19. Une personne atteinte, en revanche, protègera un peu son entourage en le portant. Réutilisables ou jetables, assurez-vous des propriétés des masques achetés avant de débourser.

Par Lamiae Belhaj Soulami
Le 05/03/2020 à 16h43