Chichaoua: arrestation d'un sexagénaire pour le viol de sa belle-fille

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Revue de presseKiosque360. Le procureur général du roi près la Cour d’appel de Marrakech a mis en détention un sexagénaire accusé d’avoir violé sa belle-fille. Le prévenu profitait de l’absence de son fils, qui travaille à Agadir, pour obliger la jeune femme à avoir des rapports sexuels avec lui.

Le 12/10/2020 à 19h31

La commune d’Adouirane relevant de la province de Chichaoua a été secouée par un scandale sexuel dans lequel est impliqué un sexagénaire marié, qui a violé sa belle-fille âgée d’une vingtaine d’années. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du mardi 13 octobre, que l’affaire a éclaté quand la gendarmerie royale a été avisée de la disparition de la jeune femme et de son bébé de cinq mois. La victime avait quitté sa maison, située dans le douar d’Adouz, dans la commune d’Adouirane, et n’a plus donné signe de vie.

Les premières investigations ont permis aux enquêteurs de déceler quelques indices pouvant expliquer la mystérieuse disparition de la jeune femme. Les gendarmes ont commencé par auditionner son mari, qui travaille dans les environs d’Agadir, ainsi que son père. Ce dernier, qui a été confronté par les enquêteurs à plusieurs questions et indices compromettants, a fini par reconnaître ses méfaits. Le sexagénaire leur a avoué que sa belle-fille avait préféré disparaître pour ne plus avoir à subir les agressions sexuelles qu’il lui infligeait en l’absence de son fils.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que le suspect a été longuement interrogé lors de sa garde à vue, qui s’est déroulée sous la supervision du parquet général. Il a, par la suite, été déféré devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Marrakech qui a ordonné sa mise en détention dans la prison de l’Oudaya pour viol. Avant cela, les gendarmes du centre de Majjat avaient réussi à localiser la victime qui a confirmé les aveux du prévenu, précisant qu’elle s’était refugiée chez une femme mariée habitant les environs d’Imintanout pour fuir son beau-père.

Par Hassan Benadad
Le 12/10/2020 à 19h31