Bac 2025: à Oujda la correction des épreuves avance à un rythme soutenu

Des professeurs corrigent les épreuves du bac 2025 au lycée technique Mehdi Ben Barka à Oujda. (M.Chellay/Le360)

Le 09/06/2025 à 15h36

VidéoDepuis le 28 mai, la direction provinciale de l’Éducation nationale à Oujda-Angad supervise la correction des examens du baccalauréat, session ordinaire 2025. Cinq centres ont été mobilisés, dont celui du lycée technique Mehdi Ben Barka, chargé notamment des filières techniques et professionnelles. Objectif: garantir transparence, rigueur et égalité des chances pour tous les candidats.

À Oujda, la correction des épreuves du baccalauréat 2025 se déroule dans des conditions optimales. Démarrée le 28 mai, cette étape cruciale de la session ordinaire est pilotée par la direction provinciale de l’Éducation nationale de Oujda-Angad à travers cinq centres dédiés, dont celui du lycée technique Mehdi Ben Barka, au cœur du dispositif.

«La correction suit un calendrier rigoureux, organisé en deux phases principales: la première a concerné l’examen régional unifié, la seconde, actuellement en cours, est dédiée à l’examen national», déclare Abdelfattah Azzaoui, président du centre provincial des examens de la région. «Tous les centres ont été équipés pour assurer la correction de l’ensemble des matières, nationales comme régionales, dans un souci de transparence et d’efficacité», ajoute-t-il.

Le centre de correction du lycée Mehdi Ben Barka se distingue par sa spécialisation. Il prend en charge les épreuves des filières techniques et professionnelles ainsi que les mathématiques. Pour garantir la fluidité du processus, une équipe régionale a été mobilisée pour assurer la circulation sécurisée des sujets et copies vers le siège de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de l’Oriental.

En parallèle, une cellule interne assure la gestion technique de la correction, épaulée par une équipe dédiée de cinq membres chargée du balayage numérique (scan) des copies, une étape décisive dans la numérisation et la sécurisation du processus. «La digitalisation permet de renforcer la traçabilité et la fiabilité du travail accompli», précise Azzaoui.

Le responsable éducatif a tenu à exprimer sa gratitude envers «l’ensemble des acteurs impliqués dans cette mission nationale, des équipes administratives aux formateurs du secteur professionnel, en passant par les correcteurs et les inspecteurs. Leur engagement exemplaire mérite d’être salué», insiste-t-il.

De son côté, Nasreddine El Yakoubi, directeur du lycée Mehdi Ben Barka, confirme que «le centre a entamé la correction dans une atmosphère sereine et parfaitement organisée». «Nous avons accueilli les copies de plusieurs spécialités, notamment en économie, gestion comptable, arts appliqués, ainsi que celles liées à l’enseignement professionnel», précise-t-il.

Selon lui, près de 70 correcteurs participent à l’opération. «La correction touche à sa fin et nous espérons la conclure sans accroc», confie-t-il. El Yakoubi a lui aussi salué «le rôle crucial joué par les équipes de codification, les surveillants, les cadres de la direction provinciale et de l’académie».

Cette mobilisation générale témoigne de l’engagement fort de la direction provinciale pour assurer une correction juste, rigoureuse et équitable. Un enjeu de taille pour préserver la crédibilité des examens et garantir l’égalité des chances à tous les candidats.

Par Mohammed Chellay
Le 09/06/2025 à 15h36