Après la mort par noyade d'un adolescent, la police bloque les routes menant aux plages de Tanger

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Revue de presseKiosque360. A Tanger, ainsi qu'à Tétouan et ses environs, les routes menant aux plages ont été fermées à la circulation. La décision a été prise suite à la noyade, à Martil, d’un adolescent de 15 ans. Il s'agit aussi d'éviter la propagation du coronavirus.

Le 03/06/2020 à 21h07

A l’approche du début du processus du déconfinement, prévu le 11 juin, certaines artères menant aux plages ont été bloquées par les forces de l’ordre, dans plusieurs villes du Royaume. A Tanger, par exemple, il n’est plus possible d’accéder à la petite plage de Merqala ni à El Ghredouri, au large de la forêt de R’milat. Cette mesure touche pratiquement toutes les plages situées dans les environs de la ville, rapporte Al Akhbar dans son édition du jeudi 4 juin.

D’après le quotidien, il ne sera plus possible non plus d’accéder, dans les jours à venir, à la plage municipale de la ville. Les artères la desservant seront également bloquées. En effet, avec la hausse des températures, les habitants de la ville seraient tentés, explique le quotidien, de braver l’état d’urgence sanitaire, encore en vigueur, pour rejoindre les plages de la ville et de sa région. Or, la situation épidémiologique ne le permet pas encore.

A Tétouan, plus précisément dans les agglomérations voisines, les voies menant à la plage sont déjà bloquées depuis quelques jours. La décision d’interdire l’accès aux plages de la région a d’ailleurs été prise, souligne le quotidien, au lendemain du décès par noyade d'un adolescent, près de Martil. Le drame qui a emporté le jeune garçon, âgé de 15 ans et issu des environs de Tanger, a secoué toute la région, ajoute le journal. La plage n'étant pas surveillée à cause de l’état d’urgence sanitaire, le jeune garçon n’a pu être secouru à temps.

Pour que ce genre de drames ne se répète plus, les autorités locales ont décidé de renforcer le contrôle sur toutes les voies menant aux plages de la région. Certaines ont ainsi été complètement fermées à la circulation. Le but de l’initiative est évidement d’éviter d'autres drames mais, également, de poursuivre la lutte contre l'épidémie. D'ailleurs, les villes du nord continuent, rappelle le quotidien, à être classées parmi les villes à risque sur le plan épidémiologique.

Par Amyne Asmlal
Le 03/06/2020 à 21h07