Saïd Moussadikine, éleveur de bétail dans la commune de Aït Ouahi, à 20 kilomètres au nord-est de Tiflet, est réputé pour son élevage d’ovins de qualité, composé de bêtes appartenant aux races Sardi et Bergui. «Avant, mon cheptel comptait quelque 1.500 têtes par an, mais cette année, en raison de la hausse des prix des aliments du bétail, j’ai dû le réduire à 300 ovins seulement, que j’ai rapidement vendus à des clients de Casablanca», a-t-il déclaré dans un entretien avec Le360.
Dans sa ferme, l’éleveur héberge toutefois «la marchandise vendue» jusqu’à la veille de l’Aïd, jour durant lequel les acquéreurs viendront récupérer leurs bêtes. Il assure avoir écoulé la quasi-intégralité de ses moutons à ses clients traditionnels uniquement à travers «le téléphone et WhatsApp, uniquement».
Les prix du mouton vendu varient, selon lui, entre 4.000 et 10.000 dirhams. Les cinq béliers, vendus chacun à 10.000 dirhams, ne sont pas destinés, selon lui, au sacrifice de l’Aïd, mais à la reproduction. «Ce sont des béliers géniteurs», a-t-il expliqué.
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Rappelons que le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a fait savoir que le cheptel dédié à Aïd Al-Adha s’élève à 6 millions de têtes, répartis entre 5,6 millions d’ovins et 300.000 caprins, «tous dans un excellent état sanitaire». «L’offre est largement abondante pour l’Aïd», a souligné le ministre, en chiffrant à quelque 20 millions de têtes la totalité du bétail du Maroc, entre ovins, bovins, camelins et caprins.