Il y a tout juste un mois, précisément le 24 novembre 2019, Abdelmajid Tebboune, alors candidat (de l’armée) à la pseudo-présidentielle, pointait son «NIF» pour «exiger du Maroc des excuses officielles» pour le prétendu «tort» qui aurait été causé par l’imposition de visas aux ressortissants algériens, suite à l’attentat perpétré le 24 août 1994 par deux terroristes franco-algériens, contre un groupe de touristes qui se trouvaient à l’hôtel Asni, à Marrakech, tuant deux Espagnoles et blessant grièvement une Française.
Le360 avait alors dénoncé une tentative de fuite en avant de la part du «futur» président algérien qui a inacceptablement dénié une ignominie avérée, orchestrée qui plus est par les services de l’ex-patron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général de sanglante réputation dit «Tewfik», qui croupit depuis mai 2019 dans la prison militaire de Blida, aux côté de Saïd Bouteflika.
Précision nécessaire, apportée par nos confrères de Far-Maroc qui ont exhumé des archives ces images atroces du drame (voir ci-bas cette séquence exclusive sur les 350.000 Marocains expulsés d'Algérie en 1975): l’imposition de visa aux ressortissants algériens est dû (plutôt) au refus des autorités algériennes de collaborer dans l’enquête diligentée par leurs homologues marocaines sur cet horrible attentat perpétré en pleine haute saison et qui a coûté la vie à deux âmes innocentes, et dont le commanditaire, -retenez-le-bien!-, est bel et bien les services de l'ex-"Rab dzaïr" qui a fait autant de mal aussi bien aux Algériens qu'à leurs Frères marocains.
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Mais passons, car le président septuagénaire semble développer une inquiétante amnésie.
"Et rappelle car, le rappel profite aux bons croyants"! Le 18 décembre 1975, le président algérien Houari Boumédiène décide d’exclure d’Algérie tous les ressortissants marocains. Suite à la rupture des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie, due aux différends entre les deux pays sur le dossier du Sahara, ce sont plus de 350. 000 Marocains, dont des enfants, des femmes et des vieillards, qui sont exclus manu militari d’Algérie.
Un crime d’une cruauté sans faille décidé par le défunt colonel Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba, lequel a choisi un jour de Fête chère aux Musulmans, Aid Al Adha, pour déporter (sans frissonner!) des milliers de civils marocains sans défense, l'équivalent des 350.000 Marocains ayant participé à la glorieuse Marche verte pour décoloniser le Sahara marocain.
Qui est alors digne d'excuses: le Maroc ou l'Algérie?
L'expulsion lâche et épouvantable de ressortissants marocains n'est toutefois pas la seule dérive du régime criminel algérien envers les Marocains. Le pedigree des oligarques algériens regorge d'autres forfaits commis à l'encontre du voisin marocain, à leur tête ce parrainage indigne des hostilités de la "Isaba" de Rabouni, à laquelle ils ont offert non seulement le gîte, mais aussi les armes, des soldats, sans compter les pétro et gazo-dollars (350.000 milliards de dollars!), pour enclencher, 16 ans durant, des hostilités contre le peuple marocain, dont des familles entières ont payé douloureusement les frais du sang des leurs, qui ont laissé des orphelins et des veuves inconsolables.
De qui se moque-t-il encore, ce monsieur Tebboune? Au lieu de remuer les douleurs encore vives d'un passé très sombre, il aurait mieux fait de se taire.