Le PPS, désormais dans l'opposition, a affirmé à Chakib Benmoussa, président de la CSMD, que le progrès et l'avenir du Maroc "passent essentiellement par cinq points cardinaux".
A la lecture du mémorandum que le PPS a remis ce mardi 7 janvier à Chakib Benmoussa, les observateurs notent qu'il s'agirait de l'un des plus importants plans que la CSMD a reçus jusqu'ici des partis politiques et des syndicats.
Les cinq axes du "diagnostic" du PPS concernent "l'aspect humain au coeur du processus de développement". Il faut améliorer, a dit Benabdallah à Benmoussa, "les conditions sociales du citoyen, respecter sa dignité. Le second point appelle à donner un élan nouveau à l'économie à travers l'industrialisation et une croissance forte".
Le chef de file du PPS a ensuite abordé la nécessité de "consolider la gouvernance et d'éradiquer la corruption".
Le cinquième point est fortement lié à la démocratie. "Sans démocratie et sans libertés, il serait difficile de mettre en oeuvre le nouveau modèle de développement", a estimé Nabil Benabdallah.
Quant à l'Union constitutionnelle (UC), deuxième parti politique à avoir été reçu ce mardi 7 janvier à Rabat par la Commission que préside Chakib Benmoussa, il a prôné un projet de développement axé sur "le monde rural sous l'angle de l'expérience acquise par les élus de l'UC au niveau des communes et territoires régionaux".
"Dans les villes, nous avons expliqué que le mode de développement doit améliorer les conditions des citoyens dans les domaines de la santé, de l'habitat...", a déclaré Mohamed Sajid, secrétaire général de l'UC, devant les médias.
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