Abdelilah Benkirane a qualifié son intervention de "discours d'adieu". Il a souligné que son allocution "n'est pas normale", car elle intervient dans un contexte "difficile" pour le parti. "Mon départ (de la direction du parti) ne me crée aucun problème, même si cela se passera dans des conditions anormales. Soyons francs", a-t-il martelé.
"Cest un moment que j'attendais depuis que j'ai été révoqué. Oui, J'ai échoué dans la formation du gouvernement", a-t-il ajouté appelant les congressistes à veiller à l'unité du parti. "Notre première force est notre référence islamiste", a-t-il rappelé après avoir évoqué les péripéties de son échec à former le gouvernement né des élections d'octobre 2016.
Le 8e congrès du PJD s'est ouvert ce samedi en présence de presque tous les membres du secrétariat général dont le secrétaire général sortant Abdelilah Benkirane et Saâd Eddine El Othmani, président sortant du Conseil national et candidat potentiel pour diriger le parti de la Lampe.
Quelque 2.500 congressistes ont pris place dans la grande salle du complexe Moulay Abdellah. Les participants doivent adopter ce samedi divers documents dont le rapport politique. Ils doivent élire les 290 nouveaux du Conseil national. Dimanche ce sera l'élection d'un nouveau secrétaire général par le Conseil national. Saâd Eddine El Othmani est le candidat potentiel pour succéder à Abdelilah Benkirane.