Tanger: Les boîtes de nuit de la corniche bientôt démolies

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Revue de presseKiosque360. Les autorités de la wilaya de Tanger viennent de sommer les patrons de boîtes de nuit et autres commerces longeant la corniche de la ville d'évacuer les lieux. L'objectif des autorités est de libérer ces terrains relevant du domaine de l'Etat.

Le 09/10/2015 à 09h05

Les autorités de la wilaya de Tanger viennent d'émettre un ordre d’évacuation, avant démolition, à l’adresse des patrons de boîtes de nuit et des débits de boissons qui longent la corniche de la plage municipale.

Selon le quotidien Al Massae dans son édition du vendredi 9 octobre, cette décision a été prise lors d’une réunion qui a rassemblé les représentants de l’autorité locale et une dizaine de propriétaires de ces lieux de commerce, quelques jours avant l'Aid Al Adha.Peu après la fête du sacrifice, ces mêmes propriétaires ont reçu une piqûre de rappel: cette fois-ci, les autorités ont monté le ton d’un cran et notifié par écrit l’obligation d’évacuer les lieux afin que l’Etat puisse récupérer ces terrains relevant de son domaine, et ce dans un délai ne dépassant pas les trois semaines. Et le quotidien d'ajouter que cette décision intervient dans le cadre des projets de réaménagement de la corniche de Tanger.

D'après les sources d’Al Massae, les patrons n’auraient plus qu’une seule solution, à savoir celle d'acquérir un terrain dans la Marina, ce que l'un des propriétaires, prenant les devants, a déjà fait.Cependant, rapporte Al Massae, la société civile de Ksar Sghir et Melloussa voient dans la décision de la wilaya une «menace» à la quiètude des habitants, au vu des rumeurs insistantes qui évoquent une «délocalisation» de ces boîtes de nuit et bars vers les deux localités relevant de la préfecture de Fahs-Anjara.

Les patrons concernés auraient surtout des visées, toujours selon le quotidien, sur Ksar Sghir, cette commune rurale disposant de l'un des plus beaux littoraux du pays et abritant sur son territoire le port de Tanger Med.

Par Mounir El Figuigui
Le 09/10/2015 à 09h05