PPS: Les camarades de Benabdellah font confiance au PJD

La presse quotidienne de ce lundi 2 juin est unanime: Nabil Benabdellah a toutes les chances de rempiler pour un deuxième mandat à la tête du PPS, à l'issue du 9e congrès du parti, dont les travaux se sont déroulés le week-end, avec la présence de plus de 2.000 congressistes. Au moment de l'écriture de ces lignes, le nom du nouveau SG n'était pas encore connu. Aujourd'hui Le Maroc précise qu'après "avoir été au nombre de six, seuls quatre candidats ont mené la course pour le secrétariat général di PPS à savoir Nabil Benabdellah, Nouzha Skalli, Mohamed Grine et Saïd Saâdi". A l'instar de plusieurs journaux, le quotidien Al Massae n’a pas manqué de souligner que le parti s'est heurté, lors de ce congrès, à une difficulté liée au nombre élevé des candidatures pour l'élection des membres du comité central. La commission des candidatures a en effet enregistré 1.700 demandes d'adhésion sur 2.231, soit 75% du total des congressistes.

Selon Akhbar Al Yaoum, les congressistes ont béni le mariage avec les islamistes du PJD, après la validation, par une majorité écrasante, de la feuille politique présentée par Nabil Benabdallah. Le quotidien Attajdid, porte-parole du parti de la lampe, met en exergue cette information à sa Une. Al Ahdath Al Maghribiya fait une lecture du rapport politique présenté par Nabil Benabdellah. Selon le journal, le secrétaire général a insisté sur l’importance de l’alliance avec le parti d’Abdelilah Benkirane (PJD), précisant que ce n’est pas une alliance idéologique, mais une coalition gouvernementale portant sur un programme de réformes profondes. D’après Benabdellah, cette coalition se base sur trois points fondamentaux: la préservation de la stabilité du pays, la réalisation du développement économique et la mise en œuvre de la nouvelle Constitution. Une chose est sûre: Le PPS tient à son alliance avec le PJD. Il compte mettre les moyens pour réussir son expérience gouvernementale. A ce titre, le parti du livre peut capitaliser sur les résultats obtenus notamment par Houssein El Ouardi, ministre de la Santé.