Pour Madrid, l’opération de transit par le détroit de Gibraltar dépend de la volonté du Maroc

Maria Jesus Montero, ministre porte-parole du gouvernement espagnol.

Maria Jesus Montero, ministre porte-parole du gouvernement espagnol. . DR

La ministre et porte-parole du gouvernement espagnol, María Jesús Montero, a déclaré, hier, mardi 30 juin, que l'opération Marhaba dépendait de la volonté du Maroc, qui a souligné qu'il n'ouvrira pas sa frontière tant qu'il n'aura pas des «garanties de sécurité sanitaire».

Le 01/07/2020 à 16h00

Lors d’un point de presse à l’issue de la réunion du Conseil des ministres du gouvernement espagnol, María Jesús Montero a précisé que l'ouverture des frontières avec le Maroc était différente de celle convenue pour les pays hors de l'espace Schengen, car sa situation est "un peu plus unique".

A cet égard, la porte-parole a admis que le gouvernement a discuté avec son homologue marocain la volonté d'ouvrir les frontières sur la base de la réciprocité.

Toutefois, María Jesús Montero a fait savoir que l'Espagne, "au moment où le Maroc le jugera opportun", collaborera aux contrôles pour que l’opération transit ne devienne pas un "problème de santé".

Par Rahim Sefrioui
Le 01/07/2020 à 16h00