Partis: Bouaida expulsé du RNI, voici pourquoi

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Revue de presseKiosque360. Ce 17 novembre, le Rassemblement national des indépendants (RNI) a officialisé l’expulsion d’Abderrahim Bouaida. En réaction, ce dernier se considère désormais comme un “ancien membre de seconde zone” du parti de la Colombe.

Le 17/11/2020 à 20h35

Au Rassemblement national des indépendants (RNI), le fossé se creuse entre le leadership actuel et les quelques voix dissidentes. Ce lundi 17 novembre, le parti dirigé par Aziz Akhannouch a officiellement expulsé Abderrahim Bouaida. L’ancien président de la région Guelmim-Oued Noun a été notifié de cette décision à travers la Commission régionale de discipline et d’arbitrage du RNI. D’après le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, cette décision a été prise conformément aux dispositions de l’article 31 du règlement intérieur du parti. 

Cousin de l’ancienne ministre M’barka Bouaida et fils de l’un des cofondateurs du RNI, Abderrahim Bouaida s’est révélé dernièrement porte-parole du "Mouvement réformateur" au sein de la formation de la majorité. Ce mouvement, né le 8 septembre dernier, contestait le leadership actuel et appelait à la tenue d’un congrès extraordinaire pour élire "un nouveau leadership sur une logique démocratique et non sur une politique du fait accompli qui divise le parti". 

Cette tentative s’est avérée vaine. Le congrès extraordinaire, tenu deux mois plus tard, le 7 novembre, a prorogé de six mois le mandat des instances de décision du parti, notamment le Conseil national et le Bureau politique. Un communiqué de la formation a d’ailleurs annoncé que cette proposition avait été adoptée à l’unanimité des congressistes. Un coup dur pour celui qui se considère désormais comme un "ancien membre de seconde zone du RNI". 

En réaction à la décision du parti de la Colombe, Abderrahim Bouaida qualifie son expulsion de "ouissam (une décoration) sur (sa) poitrine"."Une mise en accusation qui se retourne contre vous et votre parti, qui n’en est plus un", écrit-t-il sur sa page Facebook en s’adressant à son désormais ex-président, Aziz Akhannouch. 

Pour justifier son propos, Bouaida va même jusqu’à s’emparer de la situation à El Guerguerat. "A un moment où tous les Marocains sont préoccupés par la question d'El Guerguerat et les implications de la crise dans toutes ses dimensions en cette période difficile, le parti du président Akhannouch s’attelle à l’expulsion des voix opposées à son entreprise, pensant que cela nous fera taire et nous empêchera de continuer à dénoncer toutes les pratiques opportunistes au sein d’un parti transformé en harde", déclare-t-il ainsi sur sa page Facebook. Pendant ce temps-là, Aziz Akhannouch n’a cure de ses déclarations. 

Par Khalil Rachdi
Le 17/11/2020 à 20h35

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A l'image du PAM, le RNI presenti portes du pouvoir, à tord ou à raison, a pour effet d'aiguiser l'appétit de ses hauts cadres dont chacun se voit bien assurer les plus hautes fonctions du parti.La belle entente de façade éclate et les dissensions apparaissent au grand jour. Ils ne sont pas mieux que ceux qu'ils dénoncent.

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"Bien sûr akhanouch n'en a cure..." c'est votre conclusion.... Bouaïda est aussi légitime que le président du rni. Les 2 noms sont associés à l'histoire de la libération du Maroc et les instances de ce parti doivent accepter les divergences d'opinions et la contestation.... nous ne sommes pas en pays genre voisin de l'Est

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