L'UMA face à son destin, Alger mis en cause

Le360

Revue de presseKiosque360. Lors du 28e sommet de l'Union africaine (UA) tenu à Addis Abeba, en Ethiopie, les 30 et 31 janvier, les cinq pays du Maghreb arabe (UMA: Maroc, Tunisie, Algérie, Libye, Mauritanie) ont été appelés à unifier leurs rangs.

Le 02/02/2017 à 02h03

"L'UMA, en péril", titre, dans son édition du 2 février, Al Ittihad Al Ichtiraki, organe de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), qui revient sur la crise inter-maghrébine. "Existe-t-il encore un réel espoir de voir se construire l'idéal de cet espace maghrébin", s'interroge le journal USPiste qui reproduit, dans son éditorial, le passage dédié au Maghreb par le roi Mohammed VI dans le discours prononcé devant ses pairs africains à Addis Abeba, en Ethiopie.

Si le quotidien USFPiste affirme que "la force et le poids du Maroc résident dans son appartenance au Maghreb", il cite aussi le souverain qui a déclaré, à Addis Abeba, que "la flamme de l'Union du Maghreb arabe s'est éteinte", en référence aux manoeuvres de l'Etat algérien qui tend plus à déstabiliser le royaume qu'à se rapprocher des peuples de la région.

Lors du 28e sommet de l'UA à Addis Abeba, de nombreux pays africains ont salué le rôle que joue le Maroc, depuis des décennies, pour la consolidation de l'unité africaine, à l'inverse du régime algérien qui ne cherche qu'à torpiller les actions de son voisin de l'Ouest.

Dans son éditorial de ce jeudi, Al Ittihad Al Ichtiraki met en garde contre les risques liés à "la mort de l'UMA". Le journal rappelle les séries d'accords de coopération qui avaient été signés pour faire de ce regroupement maghrébin un idéal de partenariat. Le journal de Driss Lachgar, numéro un de l'USFP, rappelle que l'UMA s'apprête à célébrer, dans les deux semaines à venir, son anniversaire. "Le train de cette intégration s'est arrêté à Alger où ses perspectives ont été avortées", conclut le quotidien.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 02/02/2017 à 02h03